Cene sont pas des fourgons, mais bien des camping-cars: avec leurs cellules fixes, ils ont de vraies silhouettes de profilĂ©s ou de capucines. Pour autant, ces ultra-compacts sont petits en longueur mais prĂ©vus pour offrir confort et Ă©quipement. Zoom sur des camping-cars pas tout Ă fait comme les autres. Ătrange vision que celle des
AUne femme au foyer Si la Constitution de 1931 de la Seconde RĂ©publique reconnaissait le droit de vote aux femmes et le droit Ă ĂȘtre Ă©lues, il en a Ă©tĂ© tout autrement pendant la dictature franquiste 1939 - 1975, oĂč la femme n'Ă©tait pas considĂ©rĂ©e comme une adulte mais comme une mineure. Elle passait de la tutelle de son pĂšre Ă celle de son n'avait pas de place dans la sociĂ©tĂ©, les seuls rĂŽles qui lui Ă©taient assignĂ©s au sein de la famille Ă©taient ceux de maĂźtresse de maison, mĂšre et n'avait aucun droit elle ne pouvait pas ouvrir un compte courant Ă la banque, ne pouvait pas voyager ou quitter le foyer sans la permission de son mari, ne pouvait pas travailler, ni voter ou s'occupait exclusivement des tĂąches mĂ©nagĂšres et de l'Ă©ducation des enfants. C'Ă©tait une Ă©pouse modĂšle. Il existait mĂȘme des guides pour leur indiquer les bonnes conduites Ă adopter, comme le "Guide de la bonne Ă©pouse" "GuĂa de la buena esposa", de 1953, qui Ă©tait composĂ© de onze rĂšgles que la femme devait suivre pour ĂȘtre une Ă©pouse parfaite. Elle devait, par exemple, se taire et Ă©couter son mari, se faire belle lorsqu'il rentrait du travail, avoir prĂ©parĂ© le dĂźner, le mettre Ă l'aise, ou encore faire les tĂąches mĂ©nagĂšres dans la journĂ©e pour qu'il soit au calme aprĂšs sa journĂ©e de travail. BVocabulaire Antes, el papel principal de la mujer era el de esposa le rĂŽle principal de la femme Ă©tait celui d'Ă©pouse modĂšle. IILe statut de la femme aujourd'hui ADans la sociĂ©tĂ© Aujourd'hui, en Espagne, les femmes disposent d'autant de droits et de libertĂ©s que les hommes. Elles ne sont, par exemple, plus dĂ©pendantes financiĂšrement de leur mari, puisqu'elles disposent de leur propre compte en banque, elles peuvent voyager sans leur permission, demander le divorce, faire des Ă©tudes, travailler, etc. Elles peuvent voter, depuis 1975, et ĂȘtre Ă©lues. Elles peuvent Ă©galement pratiquer les mĂȘmes activitĂ©s et loisirs que les hommes. Carmen JordĂĄ, pilote automobile espagnole, en est la preuve 2007 a Ă©tĂ© approuvĂ©e en Espagne une loi pour l'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes, appelĂ©e la Ley de Igualdad. Le but est de lutter contre les discriminations dont sont victimes les femmes au travail et en politique, mais aussi de permettre aux pĂšres de rester plus longtemps avec leurs nouveau-nĂ©s. On remarque en effet que peu de femmes occupent des postes Ă haute responsabilitĂ©, bien qu'elles soient nombreuses Ă obtenir une licence prĂ©sence fĂ©minine en politique est de plus en plus importante. On le remarque notamment en AmĂ©rique Latine, avec Michelle Bachelet, prĂ©sidente du Chili de 2006 Ă 2010, et de 2014 Ă mars 2018, Laura Chinchilla, prĂ©sidente du Costa Rica de 2010 Ă 2014, ou Cristina Kirchner, prĂ©sidente d'Argentine de 2007 Ă 2015. En Espagne, Carme ChacĂłn a Ă©tĂ© la premiĂšre femme nommĂ©e ministre de la DĂ©fense en femmes hispaniques se sont battues pour arriver Ă ces changements. Parmi elles, Clara Campoamor 1888 - 1972, femme politique espagnole et rĂ©publicaine, qui s'est battue lors de la Seconde RĂ©publique 1931 - 1936 pour les droits des femmes, notamment pour l'obtention du droit de vote, pour la non discrimination sexuelle, ou encore le divorce. BDans la famille Aujourd'hui, la femme n'est plus soumise Ă son mari au sein de la famille. Elle n'est plus la seule Ă s'occuper de la maison ou de l'Ă©ducation des enfants, les deux Ă©poux se partagent les peut divorcer de son mari, et se remarier ou reconstruire une nouvelle famille. Elle peut aussi former une famille monoparentale et Ă©lever ses enfants seule, ou une famille homoparentale en se mariant avec une autre elle ne peut avoir d'enfants de maniĂšre naturelle, la femme peut aujourd'hui, malgrĂ© tout, fonder une famille par d'autres voies, notamment l'insĂ©mination artificielle ou le recours Ă une mĂšre porteuse. CVocabulaire Les mots suivants permettent d'Ă©voquer l'Ă©volution de le femme Evoluer Evolucionar L'Ă©volution La evoluciĂłn Faire des Ă©tudes Estudiar, hacer estudios Le mĂ©tier, la profession El trabajo, el oficio Le monde professionnel El mundo laboral, el mundo profesional La carriĂšre professionnelle La carrera profesional Occuper un poste Ocupar un puesto Le salaire El salario, el sueldo L'indĂ©pendance La independencia Etre indĂ©pendant Ser independiente S'Ă©manciper Emanciparse, independizarse La mĂšre cĂ©libataire La madre soltera La mĂšre porteuse El vientre de alquiler, la madre de alquiler La libertĂ© La libertad L'Ă©galitĂ© La igualdad Hoy la mujer puede estudiar y tener la misma carrera profesional que su la femme peut Ă©tudier et avoir la mĂȘme carriĂšre professionnelle que son mujer se ha independizado mucho esos Ășltimos femme s'est beaucoup Ă©mancipĂ©e ces derniĂšres annĂ©es.
Quandon se partage le lit. 11. Quand on fait ses valises. 12. Quand on joue aux jeux vidéo. 13. Quand on organise notre lieu de travail. 14. Quand on part en week-end, loin de Facebook.
Les dĂ©bats d'Etat de droit Ă©cole droits Ce questionnement sur l'enfant se veut ouvert au dialogue via le FORUM comment voyons-nous l'enfant ? Comment avons-nous créé » l'enfant d'aujourd'hui ? Quelles en furent les reprĂ©sentations Ă travers les Ăąges ? Comment cette notion d'enfant est-elle apprĂ©hendĂ©e sur le plan institutionnel ? Au-delĂ des textes et intentions, oĂč en sont les droits de l'enfant en France, les droits de l'enfant dans le monde ? Pourquoi d'ailleurs ne pas parler plutĂŽt des droits DES enfants ? Comment, surtout, peut-on Ă la fois protĂ©ger un enfant tout en lui permettant de grandir ? C'est sur ces premiĂšres questions que nous tenterons de poser quelques modestes jalons. Sommaire PremiĂšre partie notre vision de l'enfant et de son Ă©ducation. Questionnement sur ce qu'est un enfant. Questionnement sur l'Ă©ducation des enfants. DeuxiĂšme partie notre vision de NOTRE ou de NOS enfants. L'intensitĂ© du dĂ©sir portĂ© au nouvel enfant. Les raisons qui poussent Ă donner la vie. I. Le rapport Ă l'enfant et Ă l'enfance. Avec les gĂ©nĂ©rations, selon les civilisations, les circonstances, les croyances, le monde des adultes ne voit pas d'un mĂȘme Ćil celui des enfants. Et quand bien mĂȘme une vision commune existerait, ce que l'on souhaite pour son enfant reste rarement rĂ©alisable le droit international a essayĂ© de figer cet enfant dans quelques dĂ©finitions mais bien des rĂ©alitĂ©s vĂ©cues continuent de s'en Ă©carter. Qu'est-ce qu'un enfant ? Pour la Convention internationale des droits de l'enfant, on est enfant » jusqu'Ă 18 ans. VoilĂ la thĂ©orie. Mais pour les enfants exploitĂ©s dans les mines [cf. Ă©dito sur le travail des enfants], l'enfance s'est arrĂȘtĂ©e parfois avant 10 ans. Par ailleurs, qu'y a-t-il de commun entre un nourrisson et un dĂ©linquant multirĂ©cidiviste de 17 ans qui a pris l'habitude d'imposer sa loi » Ă coup de violences ou d'intimidations ? Ce mot enfant. [Relire la critique constructive de la Convention internationale des droits de l'enfant.] On le voit, cette notion d'enfant a Ă©tĂ© traduite au niveau international de façon lapidaire, monolithique, mĂȘme si des distinctions existent en droit français selon l'Ăąge de l'enfant. Nous tĂącherons donc d'Ă©viter certains Ă©cueils Ă propos de l'enfant la dĂ©finition simpliste, l'approche idĂ©alisĂ©e, la vision trop moralisatrice... En somme, on Ă©vitera de parler de l'enfant de façon infantile. C'est en assumant toutefois une part de subjectivitĂ© que l'on tentera ici, moins de dĂ©finir ce qu'est un enfant vision statique que de s'y intĂ©resser de façon dynamique, avec pour question centrale que peut faire l'adulte pour aider l'enfant Ă grandir ? Qu'est-ce qu'Ă©duquer un enfant ? Lorsqu'il s'agit de faire grandir l'enfant, le mot Ă©ducation vient souvent Ă l'esprit. On parlera aussi d'Ă©lever un enfant, verbe en rapport direct avec l'idĂ©e de le faire grandir et dont la dĂ©finition englobe des notions telles que nourrir l'enfant, soigner son enfant, l'habiller... Mais restons-en pour l'instant au mot Ă©ducation. Selon les dictionnaires usuels de la langue française, Ă©ducation renferme diffĂ©rents niveaux de signification. Pour schĂ©matiser, dans une acception restreinte il dĂ©signe l'apprentissage de la vie en commun politesse, respect des droits de chacun... ; plus complĂštement, on y inclura la morale ou les valeurs culturelles ; et trĂšs globalement on rajoutera les idĂ©es de formation, d'acquisitions intellectuelles. Or, le dĂ©bat sur l'Ă©ducation de l'enfant variera selon la dĂ©finition choisie ! Si l'on pense Ă l'apprentissage de la politesse, d'une certaine morale qui culpabilise peu ou prou et des comportements civiques, l'Ă©ducation de l'enfant d'aujourd'hui apparaĂźt moins stricte que l'Ă©ducation de l'enfant d'hier. Si maintenant on aborde la culture gĂ©nĂ©rale de l'enfant, la comparaison entre l'Ă©ducation d'hier et l'Ă©ducation d'aujourd'hui appelle moins de verticalitĂ© » car elle s'inscrit dans une diffĂ©rence de nature. En effet, Ă Ăąge Ă©gal, l'enfant d'hier maĂźtrisait sans doute mieux l'orthographe que l'enfant d'aujourd'hui, mais l'enfant d'aujourd'hui maĂźtrise des outils technologiques qui n'existaient pas hier. Ce type d'exemples tĂ©moigne d'une perpĂ©tuelle mutation de ce processus qui consiste Ă Ă©duquer un enfant. O U V E R T U R E S U R L E W E BDĂ©tendez-vous avec le SITE des ENFANTS niveau CE1 et ses histoires d'enfant abracadabrantes... II. Faire un enfant... pour en faire qui ? Si l'Ă©ducation d'un enfant varie en fonction de l'Ă©poque, des caractĂ©ristiques d'une civilisation, du niveau de vie familial, un autre aspect s'avĂšre dĂ©terminant le degrĂ© de dĂ©sir d'enfant. En partant du principe que l'Ă©ducation de l'enfant doit ĂȘtre basĂ©e avant tout sur l'amour qu'on lui porte, cet aspect mĂ©rite qu'on s'y attache en premier. Enfant dĂ©sirĂ©, enfant naturel, enfant non dĂ©sirĂ©. A l'heure oĂč nous voulons de plus en plus contrĂŽler le cours de notre vie, le cours de LA vie, c'est-Ă -dire le moment approximatif oĂč un enfant va voir le jour, la question du dĂ©sir de cet enfant Ă naĂźtre apparaĂźt cruciale. Sans aucun doute l'Ă©tait-elle dĂ©jĂ avant, mais elle se pose dĂ©sormais avec une acuitĂ© particuliĂšre. Hier â il y a tout juste quelques dĂ©cennies... â les enfants n'Ă©taient pas aussi programmĂ©s» qu'aujourd'hui. Dans les pĂ©riodes de conflits internationaux, par exemple, les enfants ne pouvaient ĂȘtre conçus qu'au moment des permissions. La naissance d'un nouvel enfant, pour beaucoup, Ă©tait alors considĂ©rĂ©e comme un cadeau tombĂ© du ciel. On pourrait appeler ce temps-lĂ le temps de l'enfant naturel. Aujourd'hui, le contrĂŽle que nous avons acquis sur les naissances nous a un peu Ă©loignĂ© de cette conception de l'enfant naturel. De plus en plus, l'enfant doit rĂ©sulter d'une intention, d'un calcul, doit se calquer sur un choix de carriĂšre pour ĂȘtre pleinement attendu soit il arrive au bon moment et devient cet enfant dĂ©sirĂ© ; soit il arrive au mauvais» moment, quand cela dĂ©range», et le risque existe que cet enfant soit moins dĂ©sirĂ©. Paradoxalement, le fait que nous ayons maintenant de rĂ©elles possibilitĂ©s de contrĂŽle sur les naissances a pu avoir pour consĂ©quence d'augmenter le risque d'un enfant non dĂ©sirĂ© dans chaque famille. En effet, puisque les moyens techniques actuels permettent ce contrĂŽle, l'oubli, le mauvais calcul, la perte de maĂźtrise de soi peuvent ĂȘtre vĂ©cus comme un Ă©chec dont le rĂ©sultat est... qu'un enfant va naĂźtre. Cet enfant peut alors reprĂ©senter le symbole de cette erreur. Nous reviendrons plus tard sur les consĂ©quences qui peuvent en rĂ©sulter. L'enfant comme projet collectif ou individuel ? Qu'il ait Ă©tĂ© pleinement dĂ©sirĂ© depuis le dĂ©part, ou acceptĂ© par la suite, voire tout juste admis, ou mĂȘme secrĂštement rejetĂ©, le nouvel enfant va se voir attribuer toutes sortes de destins plus ou moins idĂ©alisĂ©s. Dans l'Ă©volution de la conception occidentale, nous pourrions schĂ©matiser les choses ainsi faire un enfant, autrefois, participait presque autant du projet collectif que du projet individuel ; tandis qu'Ă prĂ©sent, le projet individuel semble avoir pris largement le dessus. A l'Ă©poque oĂč Jules Ferry Ă©tait un homme politique, l'Alsace et une partie de la Lorraine Ă©taient allemandes. DĂšs lors, faire un enfant pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un acte patriotique, dans l'espoir d'une reconquĂȘte future. Et ce projet collectif existe encore aujourd'hui dans certaines rĂ©gions du monde celles oĂč des peuples peuvent s'estimer territorialement lĂ©sĂ©s et fondent leurs espoirs de revanche sur une forte natalitĂ©. Mais pour s'en tenir Ă la France et Ă une bonne partie de l'Occident d'aujourd'hui, le phĂ©nomĂšne fortement ressenti de l'individualisme a d'inĂ©vitables rĂ©percussions sur la façon dont nous envisageons la naissance d'un enfant. Qui songe, de nos jours, Ă faire un enfant essentiellement pour payer la retraite des plus de 65 ans ? De fait, la baisse des nationalismes a plongĂ© nos sociĂ©tĂ©s dans une vision trĂšs resserrĂ©e de l'enfant Ă naĂźtre nous le faisons surtout pour notre projet de vie personnelle. Pour contestable que cette vision puisse apparaĂźtre, lorsque nous faisons un enfant, nous le faisons probablement plus pour nous que pour lui. Y compris lorsque cet enfant est pleinement dĂ©sirĂ©. Et sur ce dernier point, mĂȘme si les projets divergent un peu, l'enfant d'aujourd'hui comme l'enfant d'hier rĂ©sultent avant tout d'un besoin de ceux qui existent dĂ©jĂ . Ă©tudes phares Les pires BO de l'Education Nationale 3 le Top 10 RĂ©forme de l'Ă©cole les fausses bonnes idĂ©es L'autoritĂ© du professeur histoire d'un rapt Sanctions Ă l'Ă©cole pourquoi ça bloque Proposition phare CrĂ©er un systĂšme d'harmonisation des sanctions Ă l'Ă©cole. ....................................................... J-Y Willmann © Etat de droit depuis 2006
5 Vos attentes et espĂ©rances sont des mensonges de votre esprit et ne sont pas la rĂ©alitĂ©. Elles ne reflĂštent pas ce que vous ĂȘtes aujourdâhui. ApprĂ©ciez et aimez la personne que vous ĂȘtes dans lâinstant, câest la base sur laquelle vous appuyer pour votre Ă©panouissement actuel et futur. Si vous trouvez que les reprĂ©sentations
Culture - Festival du conte Voici revenu le temps des conteursses Ă la crypte de l'Ă©glise Saint-Joseph. Qui, comme chaque annĂ©e Ă la mĂȘme pĂ©riode, se transforme, pour quelques jours*, en antre Ă histoires. D'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, de rĂ©alitĂ© et d'imaginaire... OLJ / Par ZĂ©na ZALZAL, le 13 mars 2014 Ă 00h00 La reine Coralia Rodriguez. Dans le hall de la crypte, une corde Ă linge a Ă©tĂ© installĂ©e pour recueillir, sur des vĂȘtements et sous-vĂȘtements en... papier, les mots, les phrases, les idĂ©es et mĂȘme les coups de gueule du public. Qui seront ainsi reconvertis en matiĂšre Ă contes, notamment lors du Concours des menteurs. Vous pouvez tout y transcrire, absolument tout ce qui vous passe par la tĂȘte », insiste Paul Matar. MĂȘme y laver son linge sale ?! Le directeur du théùtre Monnot reconverti, pour l'occasion, en animateur du Festival du conte ne semble pas ĂȘtre un partisan de la censure... C'est qu'il est bien placĂ© pour savoir qu'aussi inconcevables ou dĂ©lirantes soient-elles, les sĂ©ances des conteurs n'ont jamais provoquĂ© de pugilats. Offrant, bien au contraire, aux personnes prĂ©sentes, des temps de convivialitĂ©, de complicitĂ© et d'Ă©changes dans la bonne particuliĂšrement le cas de la premiĂšre soirĂ©e, au cours de laquelle se sont produits » la reine » des conteuses cubaines, Coralia Rodriguez, et son page » â et pilier de ce Festival international du conte et du monodrame â,le Libanais Jihad Darwich. Mais aussi, comme toujours, trois adorables conteurs en herbe Hussein Youssef, Yara Samhat et Ali Arjouman aux prometteuses performances en français et en arabe. Ainsi que Nassim Alwane, une conteuse libanaise qui, Ă travers une fable villageoise rĂ©actualisĂ©e Ă sa maniĂšre, a Ă©voquĂ© cette archaĂŻque violence faite aux femmes. La reine » CoraliaLa femme, unique sujet de cette15e Ă©dition, a ensuite Ă©tĂ© abordĂ©e par le biais de la lĂ©gende exotique par la fabuleuse conteuse cubaine. Carrure gĂ©nĂ©reuse, en longue tunique bleue et bandeau du mĂȘme ton retenant une chevelure aux boucles indomptables, cette descendante d'Afro-Cubains puise dans la tradition orale des femmes de sa famille les fables qu'elle raconte. Et manie avec une maestria consommĂ©e tous les ressorts de l'art du rĂ©cit. De la fantastique histoire de L'homme-lĂ©zard qui aimait dĂ©vorer ses Ă©pouses Ă celle, porteuse de sagesse, des reines de Havane, en passant par une amusante anecdote sur l'importance d'apprendre des langues, la grande Coralia a captivĂ© un auditoire, de tout Ăąge, complĂštement sous le charme de son bagout Ă©maillĂ© de tirades et chansonnettes en espagnol et de sa solaire prĂ©sence. Une salle qu'elle rĂ©ussira mĂȘme Ă faire miauler en chĆur. Et qui ne manquera pas de retenir de sa performance cet Ă©noncĂ© si simple et si vrai Celui qui donne estime toujours avoir beaucoup donnĂ©, mĂȘme s'il n'a pas donnĂ© tant que ça. Et celui qui reçoit pense toujours qu'il n'a pas assez reçu, mĂȘme s'il a reçu Ă©normĂ©ment. » Ă mĂ©diter ! Jihad Darwich et ses hĂ©roĂŻnes de la place TahrirDe son cĂŽtĂ©, Jihad Darwich a aussi offert matiĂšre Ă rĂ©flexion aux personnes prĂ©sentes ce soir-lĂ . Car plutĂŽt que conter fleurette et raconter des fables, notre conteur national a choisi, pour sa part, de mettre l'accent sur des rĂ©cits rĂ©els de femmes d'aujourd'hui. Ceux recueillis par Imad Farran auprĂšs des femmes de la place Tahrir lors du printemps arabe Ă©gyptien. Et qui mettent en lumiĂšre le cĆur plein de 1 000 soleils » de ces hĂ©roĂŻnes de l'ombre. Des tĂ©moignages d'espoir, de libertĂ© reconquise, de solidaritĂ©, de courage et de citoyennetĂ© apportĂ©s par Nadia, 50 ans ; Leila, 65 ans ; Asma, 30 ans, parmi tant d'autres. Et que Darwich porte de scĂšne en scĂšne, tel un troubadour des temps modernes, en un hommage aussi Ă©mouvant qu'Ă©mu !VoilĂ un duo de talent qui, outre le vagabondage imaginaire inhĂ©rent au genre, a offert au public prĂ©sent un divertissement riche d'humanitĂ©, de sensibilitĂ©, d'enseignement et, bien sĂ»r, d'humour. MalgrĂ© une sĂ©ance un peu trop Ă©tirĂ©e en longueur 2h30 mn. Prouvant, si besoin est, que le conte n'est pas un divertissement passĂ©iste. Qu'il reste crĂ©ateur de lien, passeur d'Ă©motion et d'informations, mĂȘme et surtout Ă l'Ă©poque d'Internet et des rĂ©seaux sociaux. *Jusqu'au dimanche 16 au soir. Informations au 01/202422. Billets en vente dans toutes les librairies Antoine Ă 20 000 LL ou 15000 LL Ă©tudiants. Dans le hall de la crypte, une corde Ă linge a Ă©tĂ© installĂ©e pour recueillir, sur des vĂȘtements et sous-vĂȘtements en... papier, les mots, les phrases, les idĂ©es et mĂȘme les coups de gueule du public. Qui seront ainsi reconvertis en matiĂšre Ă contes, notamment lors du Concours des menteurs. Vous pouvez tout y transcrire, absolument tout ce qui vous passe par la tĂȘte », insiste...
Source: Info tirĂ©e de la prĂ©sentation du Dr Kevin Jao, « Le cancer du poumon : dâhier Ă aujourdâhui » COVID-19 : briser la 4 e vague avec une 3 e dose Alors que le variant Omicron fait trembler la planĂšte, QuĂ©bec ouvre la vaccination pour une 3e dose Ă certaines clientĂšles, notamment les travailleurs de la santĂ©, les femmes
MariniĂšre, ballerines, cuissardes⊠BB continue dâinspirer les crĂ©ateurs et la mode de la rueLe vichy, le cirĂ©, les cuissardes⊠BB les portait et toutes les femmes suivaient. Alors que, cette saison, Bardot continue d'inspirer les crĂ©ateurs, Kate Moss semble ĂȘtre la seule en mesure de reprendre le flambeau de "trendsetteuse".1/3Amorale, sulfureuse, atrocement dĂ©sirable, je m'en foutiste, terriblement stylĂ©e. DerriĂšre ces qualificatifs, selon sa date de naissance, deux noms s'imposent Ă l'esprit Brigitte Bardot ou Kate Moss. N'en dĂ©duisez pas que l'ex-brindille est la BB d'aujourd'hui. Entre ces deux femmes, ces deux styles, ces deux personnalitĂ©s, il y a un monde,une Ă©poque, une Ă©ternitĂ©. Hier, Bardot prenait la parole dans une dĂ©cennie oĂč la femme n'avait pas encore voix au Ă la tĂ©lĂ© le droit Ă l'avortement 1973. Militait pour le droit des animaux bien avant Stella McCartney. Bardot qui parlait parfois trop. Aujourd'hui,aux antipodes, il y a Kate Moss, la mutique, la dĂ©sengagĂ©e, la Garbo des dĂ©filĂ©s, Ă contre-courant dans une sociĂ©tĂ© dutout pourtant, leurs biographies ont parfois comme un air de famille, sur le cĂ©lĂšbre couplet de "mes amours, mes amis, mes emmerdes". Les cinĂ©philes s'offusqueront sans doute de cette comparaison entre Kate Moss â un porte-manteau, un visage de papier glacĂ©,une hĂ©roĂŻne de tabloĂŻdsâet BB qui a tournĂ© avec Louis Malle et Jean-Luc Godard, quand mĂȘme mais lesmodeux savent bien que sa moue exquise, sa dĂ©marche chaloupĂ©e, son allure si personnelle ont vite dĂ©bordĂ© les limites du grand Ă©cran, trop Ă©triquĂ©es pour elle.GoĂ»t de la provocationHussein Chalayan, collection automne-hiver 2009-2010. Imaxtree2/3Ă son corps dĂ©fendant, Bardot a tout d'une muse aux yeux des crĂ©ateurs qui ne se privent pas de piller voracement son vestiaire. En tĂ©moignent les collections de l'hiver oĂč l'on a reconnu la star traquĂ©e de Vie PrivĂ©e en bandeau noir chez Fendi, la bombe en cuissardes de Harley Davidson chez Hussein Chalayan, la pin-up en fourrure lĂ©opard de la vraie, crime de lĂšse majestĂ© chez Isabel Marant, le sex-symbol Ă l'eye-liner ravageur dans les backstages de la haute couture Chanel. Sans oublier sa choucroute montĂ©e Ă la laque Elnett dont Marc Jacobs a fait le gimmick capillaire de la derniĂšre collection Vuitton⊠Ni la rĂ©surrection par Jean Paul Gaultier, lors de son dĂ©filĂ© couture ode, il est vrai, au7e art,de la Camille du MĂ©pris Ă travers le mannequin du moment, Lara Stone, que le quotidien anglais The Independent surnomme la wanna-BB "celle qui veut ĂȘtreâŠBB".Mais l'hommage le plus troublant est venu de la rue, cet Ă©tĂ©, et de ces jeunes filles qui ignoraient sans doute que leur panoplie short en jean, mariniĂšre et ballerines Repetto, sortait tout droit des placards de Bardot Ă la Madrague. De jolis avatars bien dans leur Ă©poque,dont le plus connu a donnĂ© la berlue aux clients de SĂ©nĂ©quier Kate Moss, blonde et bronzĂ©e,en top Ă rayures et panier de paille, en compagnie de son rocker de Jamie Hince, silhouette efflanquĂ©e Ă la Jacques Charrier. N'y voyez lĂ rien de calculĂ©. Kate a beau incarner Ă elle seule le petit monde de la fashion contemporaine, elle n'a rien d'une bĂȘte de met ce qui lui plaĂźt â des bottes de pluie comme un slimâ, inflĂ©chissant l'air de rien la tendance. Comme notre icĂŽne nationale en son temps, sauf qu'il lui a fallu une drĂŽle d'audace et un certain goĂ»t de la provocation pour ne pas se plier aux diktats d' Servat, le commissaire de l'exposition, raffole de l'Ă©pisode de l'ĂlysĂ©e, lorsque, invitĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, Bardot reçoit un courrier de la premiĂšre dame lui rappelant les rĂšgles de biensĂ©ance â cheveux attachĂ©s, robe et petits talons. BB envoie valser ce dress-code bourgeois en dĂ©boulant vĂȘtue d'un costume d'homme,de ballerines plates et criniĂšre au vent. "La couture, c'est pour les grands mĂšres", assĂšne-t-elle. Jamais Bardot ne s'excusera d'ĂȘtre ce qu'elle est. Tout commel'Anglaise qui refuse obstinĂ©ment de jouer les repenties,mĂȘme lors du scandale CocaĂŻne Kate. Ces deux- lĂ laissent flotter derriĂšre elles un parfum de soufre dont la mode, sans l'avouer, aime Ă s' BB lança la ballerineLa Cendrillon de Repetto. Repetto, BB ne l'a pas seulement portĂ©e,elle l'a aussi le tournage de Et Dieu crĂ©a la femme, la jeune actrice, formĂ©e au Conservatoire de danse de Paris, commande Ă son fournisseur de pointes, Rose Repetto, un modĂšle baptisĂ© Cendrillon une ballerine de ville, lĂ©gĂšre et Ă©chancrĂ©e, assez basse sur les cĂŽtĂ©s, et qui dĂ©voile la naissance des orteils. On connaĂźt la suite, le succĂšs fulgurant du film, qui doit beaucoup Ă l'allure incroyablement moderne de cette Juliette en jupe entravĂ©e de femme fatale et en ballerines un peu garçon manquĂ©. Et puis, surtout, cette couverture de Paris Match, oĂč Bardot, nouvelle star,pose alanguie sur le capot de sa voiture de sport en Repetto rouges, bientĂŽt plĂ©biscitĂ©es par les jeunes femmes de l' les annĂ©es 1980-1990, la marque prĂ©fĂ©rĂ©e des petits rats connaĂźt des hauts et des bas. "Lorsque j'ai repris l'entreprise en 1999, Repetto Ă©tait devenue le chausseur des pieds sensibles et la Cendrillon avait Ă©voluĂ© pour devenir un soulier de femme ĂągĂ©e, rappelle Jean- Marc Gaucher, l'actuel PDG. Six moisa prĂšs mon arrivĂ©e, nous avons ressorti cette ballerine dans son dessin d'origine, bien plus jolie et moderne."Presque cinquante ans plus tard, l'effet BB a encore frappĂ© Repetto bat Ă nouveau le pavĂ©.
Exercicede comparaison entre hier et aujourd'hui. Comparer sous forme de tableau une culture traditionnelle et une culture moderne sous l'angle des transports, des vĂȘtements, de la nourriture, de l'Ă©ducation, des maisons, des outils, des mĂ©tiers. Ou utiliser un schĂ©ma conceptuel pour classer les idĂ©es. Le schĂ©ma conceptuel peut servir d'ordonnateur
Homme et femme partagent la mĂȘme nature humaine, avec la mĂȘme dignitĂ© et les mĂȘmes droits ils sont relatifs lâun Ă lâautre puisque fĂ©minitĂ© et masculinitĂ© se rĂ©vĂšlent par un juste regard posĂ© lâun sur lâautre. Dans leur distinction irrĂ©ductible, ils sont sur un vĂ©ritable pied dâ mĂȘme dâune question portant sur lâĂ©galitĂ© des hommes et des femmes est le reflet dâun constat homme et femme ne sont pas identiques. Câest justement parce quâils sont dissemblables que lâon cherche Ă comprendre sâils sont Ă©gaux et en quoi ils sont Ă©gaux. Lâaffirmation de lâĂ©galitĂ© homme/femme ne se dĂ©duit pas immĂ©diatement de lâexpĂ©rience. Regardez la diversitĂ© des cultures elles clament lâinverse, et bien souvent au dĂ©triment de la condition de la femme. De mĂȘme, lâobservation de lâanatomie a souvent Ă©tĂ© prĂ©texte Ă la validation dâinĂ©galitĂ©s par exemple la diffĂ©rence de rĂ©partition de la masse musculaire entre lâhomme et la femme autoriserait Ă parler de sexe faible » et de sexe fort ». Ou encore, on constate que lâorganisation de la fertilitĂ© et de la maternitĂ© fragilise les femmes et on en dĂ©duit quâelles seraient destinĂ©es Ă la sphĂšre domestique et aux tĂąches source de lâĂ©galitĂ© des sexesCette Ă©galitĂ© doit donc ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ©e comme une intuition transcendantale fondamentale. Lâintuition de lâĂ©galitĂ© ne surgit pas mĂ©caniquement de lâobservation des rapports humains. Câest pourquoi elle doit ĂȘtre affirmĂ©e avec force, comme une condition mĂȘme du respect des personnes, et par consĂ©quent de la justice comprend ce quâest dâ ĂȘtre un homme » quand il voit la femme devant lui. La femme comprend ce que signifie ĂȘtre une femme » lorsquâelle voit et comprend lâ lâaffirmation de lâĂ©galitĂ© des sexes ne dĂ©coule pas dâun constat empirique, oĂč trouve-t-elle sa source ? La philosophie grecque proclame par la bouche dâAristote que tout homme est un animal raisonnable ; le partage dâune mĂȘme raison met lâhomme et la femme sur un mĂȘme pied dâĂ©galitĂ©. Cependant, cette mĂȘme philosophie nâhĂ©site pas Ă justifier lâesclavage, pratique courante au sein de la culture grecque puisque lâesclave est destinĂ© Ă accomplir des tĂąches domestiques, puisquâil est destinĂ© Ă ĂȘtre commandĂ©, câest le signe quâil nâa pas la raison en partage. De la mĂȘme maniĂšre, si vous interrogez les mythologies antĂ©rieures, vous y trouverez lâexpression dâune vision inĂ©galitaire des sexes. Le mythe dâAristophane met en scĂšne des hommes issus du soleil, principe supĂ©rieur, et des femmes provenant de la lune ou de la terre, principes passifs et infĂ©rieurs ; le mythe de Pandore prĂ©sente un monde et une humanitĂ© sans femme jusquâau jour oĂč en guise de punition, les dieux fabriquent et envoient la belle Pandore, source de tous les maux qui sâabattront sur le pauvre rupture bibliqueUn rĂ©cit tranche fondamentalement sur ces pratiques et traditions culturelles et impose une vision universaliste du genre humain le rĂ©cit de la GenĂšse. Dieu crĂ©a lâhomme Ă son image » tout homme. Homme et femme il les crĂ©a » lâhomme et la femme ont la mĂȘme origine, la mĂȘme nature et la mĂȘme destination. Puis Adam sâexclame Ă la vue dâĂve Câest lâos de mes os et la chair de ma chair ! » Or ils Ă©taient nus la diffĂ©rence physique saute aux yeux de cet homme. VoilĂ le message ce qui nous distingue est ce qui fonde notre Ă©gale dignitĂ©. Apprenons Ă comprendre ce que rĂ©vĂšle le corps et nous comprendrons en quoi lâĂ©galitĂ© des sexes est enracinĂ©e dans la rĂ©alitĂ© corporelle elle-mĂȘme. Ce qui signifie prĂ©cisĂ©ment la masculinitĂ© et la fĂ©minitĂ© se rĂ©vĂšlent par un regard rĂ©ciproque. Lâhomme comprend ce quâest dâ ĂȘtre un homme » quand il voit la femme devant lui. La femme comprend ce que signifie ĂȘtre une femme » lorsquâelle voit et comprend lâhomme. Quel paradoxe !MalgrĂ© cela, les inĂ©galitĂ©s hommes/femmes ont toujours existĂ© dans lâ faut noter que la philosophie des LumiĂšres a Ă©chouĂ© Ă abolir ces inĂ©galitĂ©s. Alors que la DĂ©claration universelle des droits de lâhomme dĂ©clare les hommes libres et Ă©gaux en droit, la rĂ©volution abolira le droit de vote des femmes. En effet, dĂšs le rĂšgne de Philippe IV le Bel, les femmes Ă©taient convoquĂ©es Ă prendre part aux Ătats GĂ©nĂ©raux et ce depuis les premiers en 1302 jusquâen 1789. Câest en 1789 que les femmes furent exclues du droit de vote par lâAssemblĂ©e nationale, et la Constitution de 1791 maintiendra cette exclusion. Voici lâargument avancĂ© par SieyĂšs en 1789 il convient de distinguer les citoyens actifs des citoyens passifs ; sont comptĂ©s parmi les citoyens passifs les femmes, les enfants, et les Ă©trangers. Ă femmes ! Femmes, quand cesserez-vous dâĂȘtre aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la RĂ©volution ? Un mĂ©pris plus marquĂ©, un dĂ©dain plus signalĂ© » Olympe de Gouges, DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791.Un point de mĂ©thode importantDe nombreuses attitudes et comportements rĂ©putĂ©s masculins peuvent ĂȘtre adoptĂ©s par des femmes, de nombreuses prĂ©tendues spĂ©cificitĂ©s fĂ©minines peuvent ĂȘtre trouvĂ©es chez certains hommes les traits psychologiques et comportementaux ne se situent pas de part et dâautre dâune frontiĂšre infranchissable. En revanche, une diffĂ©rence demeure dâĂąge en Ăąge, de façon irrĂ©ductible, câest la diffĂ©rence sexuelle. Nos corps dâhomme et de femme est alors plus adĂ©quat de parler de distinction entre eux que de diffĂ©rence. Ils sont Ă©gaux et termes Ă©gal » ou diffĂ©rent » sont la plupart du temps pris dans un sens arithmĂ©tique. Nous apprenons sur les bancs de lâĂ©cole quâune somme est Ă©gale Ă une autre, ou bien quâelle est diffĂ©rente. Ăgal est alors compris comme identique. En mathĂ©matiques, diffĂ©rent signifie infĂ©rieur ou supĂ©rieur. Ce rĂ©flexe intellectuel provoque et stĂ©rilise le dĂ©bat qui nous occupe ceux qui reconnaissent et valorisent lâexistence des diffĂ©rences anatomiques indĂ©niables au demeurant sont soupçonnĂ©s de verser dans le biologisme et de promouvoir une vision inĂ©galitaire et hiĂ©rarchique des sexes. Et ceux qui dĂ©fendent lâĂ©galitĂ© comme un principe non nĂ©gociable sont soupçonnĂ©s de nier ou dâinvalider la diffĂ©rence, bref de mĂ©priser le corps. Comment sâen sortir ?Il faut observer les corps sexuĂ©s. PremiĂšrement, il est important de revenir Ă lâobservation de ce qui nous sexue en tant quâhomme ou femme, câest-Ă -dire le corps, notamment les organes gĂ©nitaux. En effet, la reconnaissance dâune Ă©galitĂ© ne peut surgir que dâun effort de comparaison. Nos corps sexuĂ©s disent quelque chose de la masculinitĂ© et de la fĂ©minitĂ©. Ă chacun dâen prendre conscience et dâen faire sa propre histoire. DeuxiĂšmement, il sâagit de reconnaĂźtre en quoi ce qui distingue lâhomme de la femme et la femme de lâhomme fonde leur absolue Ă©galitĂ©. Il est alors plus adĂ©quat de parler de distinction entre eux que de diffĂ©rence. Ils sont Ă©gaux et sexe est une dimension de la personneLa comparaison entre lâhomme et la femme nous apprend quâen dĂ©pit des diffĂ©rences observables, un point commun fondamental les unit le sexe est une dimension de la personne. Explication les organes gĂ©nitaux ne sont pas des attributs corporels qui peuvent ĂȘtre mis sur le mĂȘme plan que dâautres attributs physiques. Avoir de grandes jambes ou les pieds plats nâa pas le mĂȘme degrĂ© de signification quâĂȘtre dotĂ© de telle caractĂ©ristique sexuelle. Un signe Ă©vident lorsque quelquâun est victime dâune violence sexuelle, câest sa personne tout entiĂšre qui est touchĂ©e. Non seulement lâendroit physique atteint, mais aussi sa mĂ©moire, son imagination, son estime de soi et sa confiance en autrui. Toute sa personne sâavĂšre atteinte. Les organes gĂ©nitaux, lieux dâune diffĂ©rence observable entre lâhomme et la femme vivent un point commun fondamental ils sont le lieu oĂč se rĂ©vĂšle notre statut de plus, le corps sexuĂ© est instrument du don de soi. Ce qui distingue une personne dâun objet, câest sa capacitĂ© Ă donner de soi-mĂȘme donner de son attention, donner de son temps, donner de son Ă©nergie, donner de son affection. Or donner le meilleur de soi-mĂȘme Ă quelquâun, câest lâexpression la plus haute de lâamour. Homme et femme y sont appelĂ©s, et leur corps sexuĂ© est lâinstrument de lâaccomplissement de cet appel. On se regarde, on se parle, on se touche, on sâembrasse, on sâĂ©treint tout le corps, graduellement, exprime cet appel Ă donner ce que lâon et femmes sont relatifs lâun Ă lâautreLa comparaison des corps sexuĂ©s nous apprend Ă©galement quâun corps dâhomme nâest pas identique Ă un corps de femme un sexe masculin nâest pas identique Ă un sexe fĂ©minin. Premier point de comparaison les organes sexuels sont intĂ©rieurs chez la femme, Ă la limite extĂ©rieurs chez lâhomme. ConsĂ©quence les gestes et Ă©vĂ©nement liĂ©s Ă la vie sexuelle impactent charnellement le corps de la femme. Exemple la virginitĂ©, la grossesse, lâaccouchement sont observables sur le corps fĂ©minin. En revanche, ces mĂȘmes Ă©vĂ©nements nâimpactent pas de maniĂšre identique le corps masculin. La preuve on sait Ă lâautopsie si une femme a eu un enfant ; une autopsie ne peut pas dire si un homme a Ă©tĂ© pĂšre. En quoi cela les placerait-il sur un pied dâĂ©galitĂ© ? La femme reçoit de lâhomme la confirmation de sa propre fĂ©minitĂ©, lâhomme reçoit de la femme la confirmation de sa propre Ă lâinverse de la femme, lâhomme ne vit pas une gestation Ă lâintĂ©rieur de son propre corps. Puisque celle-ci lui est extĂ©rieure, alors un homme a besoin de la parole de la femme pour savoir quâil est pĂšre de cet enfant, son enfant. Il doit accorder sa confiance Ă un tiers pour entrer dans la paternitĂ© de son enfant, et Ă lâautoritĂ© quâelle rĂ©clame. Pour cela, il dĂ©pend donc de la femme. RĂ©ciproquement, lorsque la femme dĂ©signe cet homme comme le pĂšre, elle renonce Ă la toute-puissance sur son enfant. Dire Il est de toi », câest dire en mĂȘme temps Il nâest pas Ă moi ». Dans cette parole donnĂ©e et reçue, la femme confĂšre Ă lâhomme sa puissance au sens noble masculine et paternelle, et Ă lâinverse lâhomme dĂ©livre la femme de lâillusion de la toute-puissance grĂące Ă lui, la femme Ă©vite de voir sa fĂ©minitĂ© totalement engloutie dans une maternitĂ© tentaculaire nĂ©faste pour elle, pour lâhomme et pour lâenfant. Ils se doivent lâun Ă lâautre lâexercice adĂ©quat et accompli de leur maternitĂ© et paternitĂ©. En ce sens, ils sont relatifs lâun Ă lâautre, dâune Ă©gale autre point de comparaison le nombre de gamĂštesLâobservation anatomique des corps sexuĂ©s nous apprend que les organes sexuels fabriquent des gamĂštes. Ce sont les cellules reproductrices. Cependant, lâobservation ne produit du sens que dans un effort de comparaison des organes masculins et fĂ©minins. Ainsi, le corps masculin fabrique des millions de spermatozoĂŻdes par jour ; le corps fĂ©minin produit un ovule approximativement tous les 28 jours. Par mois, des centaines de millions de gamĂštes dâun cĂŽtĂ©, et de lâautre une seule⊠La profusion inscrite dans le corps masculin ne se rĂ©vĂšle que par contraste avec la raretĂ© de ce que vit le corps fĂ©minin. On pourrait dire que la gĂ©nĂ©rositĂ© de lâun met en lumiĂšre le prix de lâautre. Mais on ne peut en prendre conscience que si on les compare, que si on voit prĂ©cisĂ©ment ce qui les distingue. Ainsi la connaissance du corps masculin apprend Ă voir et Ă reconnaitre la spĂ©cificitĂ© du corps fĂ©minin, et rĂ©ciproquement la connaissance du corps fĂ©minin apprend voir et reconnaĂźtre la spĂ©cificitĂ© du corps masculin. En ce sens, homme et femme dĂ©pendent lâun de lâautre de façon Ă©gale ils se rĂ©vĂšlent lâun Ă lâ point de comparaison la temporalitĂ©Lâobservation des corps sexuĂ©s nous apprend autre chose. Les organes sexuels sont lieu de fertilitĂ© et de plaisir. Or la fertilitĂ© comme le dĂ©sir sexuel sont soumis Ă la temporalitĂ©, de façon diffĂ©rente chez lâhomme et chez la femme. La fertilitĂ© fĂ©minine est cyclique les pĂ©riodes fertiles qui se situent au moment de lâovulation alternent avec des pĂ©riodes infertiles. Le dĂ©sir sexuel fĂ©minin est impactĂ© par ce cycle. En revanche la fertilitĂ© masculine est linĂ©aire, les spermatozoĂŻdes sont produits sept jours sur sept. De plus, les gamĂštes chez la femme existent depuis son Ă©tat embryonnaire, puis sont dĂ©livrĂ©es Ă chaque cycle, depuis la pubertĂ© jusquâĂ la mĂ©nopause ; le corps fĂ©minin dispose de son stock de gamĂštes. Ce nâest pas le cas du corps masculin qui produit des gamĂštes Ă la demande ». Quelle consĂ©quence ? Le rapport au temps nâest pas le mĂȘme chez lâhomme et chez la femme. Le corps de lâune vit lâĂ©coulement du temps, lâavant et lâaprĂšs ; le sens de la durĂ©e longue est imprimĂ© dans le corps, pour peu que lâon prenne conscience de ce que vit le corps ; ce qui Ă©tait possible hier pĂ©riode fertile ne lâest plus aujourdâhui pĂ©riode infertile. Le corps de lâhomme vit le renouvellement perpĂ©tuel, le prĂ©sent est toujours le prĂ©sent du possible du point de vue de la fertilitĂ©. Par consĂ©quent, lâinquiĂ©tude que chacun peut vivre par rapport au temps trouve son repos dans le regard posĂ© sur lâautre. Dans le corps fĂ©minin, chaque cycle engage un processus dans quelques jours mon corps aura changĂ©, mais je peux prĂ©voir ce changement, le futur est un Ă -venir », contenu en germe dans le prĂ©sent. Câest un corps qui raconte une histoire. Cette rĂ©alitĂ© est une sĂ©curitĂ© pour celui dont le corps ne provisionne pas. Ă lâinverse, dans le corps de lâhomme, la mĂȘme puissance se donne sans conditions des millions hier, des millions aujourdâhui, des millions demain. Cette profusion gratuite est une sĂ©curitĂ© pour la femme la femme a un corps qui lâinvite, on pourrait mĂȘme dire qui lâoblige Ă compter ; lâhomme a un corps qui invite Ă renoncer au calcul. Mutuellement ils se sĂ©curisent, se dynamisent, rendent possible la promesse et lâ sâenracine dans les diffĂ©rencesDans des cultures Ă©minemment marquĂ©es par la course Ă la rentabilitĂ©, lâhomme apparaĂźt bien mieux adaptĂ© naturellement au modĂšle Ă©conomique que la ne subit pas les contraintes de la maternitĂ© et offre Ă lâentreprise une possible disponibilitĂ© permanente. Son pouvoir sâen trouve alors renforcĂ©. Si le critĂšre de comparaison homme/femme est cherchĂ© dans une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure Ă leur personne de chair et dâos, alors celui qui prĂ©vaudra câest la rentabilitĂ© Ă©conomique, lâefficacitĂ© Ă©conomique. Pour ne pas se retrouver perdantes, les femmes devront renoncer Ă une part dâelle-mĂȘme, alors que ce sacrifice nâest pas, de fait, exigible des hommes. Ceci produit un regard profondĂ©ment inĂ©galitaire par un effet de retour, le corps fĂ©minin est alors vu comme un lieu de contrainte, alors que le corps masculin est un hymne Ă lâindĂ©pendance. Mais alors, la rĂ©ponse Ă©galitariste chantant lâinterchangeabilitĂ© des modĂšles masculins et fĂ©minins sâavĂšre profondĂ©ment contre-productive pourquoi imposer une paritĂ© si homme et femme ne se distinguent en rien ? Quel intĂ©rĂȘt ? Nâest-ce pas une façon insidieuse dâaffirmer que les femmes ne sauraient sâimposer sans un piston lĂ©gislatif ? La paritĂ© ne sâimpose que parce que la diffĂ©rence est une richesse ; le manque de reprĂ©sentation fĂ©minine trop souvent dĂ©plorĂ© nâest pas le signe de leur incompĂ©tence, ou de leur incapacitĂ© Ă surmonter une domination masculine trop souvent invoquĂ©e, mais lâexpression dâun aveuglement sur la rĂ©elle complĂ©mentaritĂ© des femmes dans lâhistoireAlors laissons Ă nouveau parler lâhistoire⊠et notamment la cohorte de femmes brillantes et inventives qui lâont marquĂ©e de leur empreinte, en dĂ©pit des pesanteurs culturelles. Les grandes saintes ont dĂ©fiĂ© les conventions, dĂ©jouĂ© les modĂšles culturels les Agathe, AgnĂšs, Blandine, CĂ©cile ont renoncĂ©, au pĂ©ril de leur vie, Ă mariage et famille pour suivre le Christ comme elles lâavaient choisi ; les ZĂ©lie Martin, Jeanne Jugan, Madeleine de Canossa, Frances Taylor et la liste est longue, ont pris la tĂȘte dâentreprises, fondĂ© des institutions qui existent encore aujourdâhui. Les grandes Ă©ducatrices nâont cessĂ© dâaffirmer la rĂ©elle puissance des femmes. Câest ainsi quâune Sophie Barat fondatrice dâune immense congrĂ©gation enseignante ne cesse dâaffirmer les femmes ont une telle influence quâelles doivent travailler Ă leur formation spirituelle, intellectuelle, morale ; leur emprise sur le monde est si grande que leur instruction est un enjeu spirituel et social incommensurable. Par consĂ©quent, un fĂ©minisme Ă©galitariste, faisant de lâappropriation du modĂšle masculin et/ou capitaliste lâhorizon de son combat, se rĂ©vĂšle singuliĂšrement appauvrissant pour les femmes dont il dĂ©nie la sphĂšre dâinfluence intrinsĂšque, pour les hommes quâil conforte dans un type dâautoritĂ© essentiellement politique et diffĂ©rents et relatifsUn premier niveau de rĂ©ponse consiste Ă dire quâhomme et femme partagent la mĂȘme humanitĂ©, la mĂȘme nature humaine et par consĂ©quent ont la mĂȘme dignitĂ© et doivent disposer des mĂȘmes droits. Un deuxiĂšme, qui complĂšte le premier homme et femme sont distincts, ce que rĂ©vĂšle lâobservation de leurs corps sexuĂ©s. Or, en comparant les points qui les distinguent, on comprend Ă quel point ils sont relatifs lâun Ă lâautre la fĂ©minitĂ© est rĂ©vĂ©lĂ©e par un juste regard posĂ© sur la masculinitĂ© ; la masculinitĂ© est rĂ©vĂ©lĂ©e par un juste regard posĂ© sur la fĂ©minitĂ©. Ils sont donc, dans leur distinction irrĂ©ductible, sur un vĂ©ritable pied dâĂ©galitĂ©.
ï»żLafoire Bio, les 6 et 7 aoĂ»t Ă Chapelle des Bois (25) les Ă©vĂ©nements et les stages de l'atelier "Entre Hier et Aujourd'hui". HORAIRES BOUTIQUE De janvier Ă Juin et septembre - octobre. Vendredi 14h - 18h Juillet - aoĂ»t et novembre - dĂ©cembre. Jeudi - Samedi. 10h - 12h et 14h - 18h. 19, rue des tilleuls, 70200 Les Aynans . 07 67 24 92 36 .
Ce jeudi 25 novembre 2021, jour consacrĂ© Ă la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e internationale pour lâĂ©limination des violences Ă lâĂ©gard des femmes, le monde entier dĂ©marre la campagne des 16 jours dâactivisme contre les violences basĂ©es sur le genre. Dans cette interview quâelle nous a accordĂ©e, la prĂ©sidente de lâOng "Nâaie pas peur", Angela Kpeidja, relĂšve les difficultĂ©s des femmes dans notre sociĂ©tĂ© et les dĂ©fis qui attendent son association. Lisez plutĂŽt... Ce 25 novembre, le monde entier cĂ©lĂšbre la journĂ©e internationale pour lâĂ©limination des violences Ă lâĂ©gard des femmes. Au BĂ©nin, avez-vous lâimpression que les femmes sont de plus en plus protĂ©gĂ©es ? Quelle est la situation de la femme bĂ©ninoise ? Angela Kpeidja Avec les derniers changements intervenus dans les textes de lois qui protĂšgent la femme, lâespoir que nous femmes retrouvions notre place est permis. Je loue ainsi la volontĂ© politique qui sâexprime Ă travers les diffĂ©rentes lois votĂ©es et la nouvelle version de lâInstitut national de la femme. MalgrĂ© tout, je reste sur ma soif parce quâil reste que nos juridictions prennent leurs responsabilitĂ©s pour sĂ©vir et rĂ©gler avec une grande cĂ©lĂ©ritĂ© les dossiers relatifs aux violences basĂ©es sur le sexe. Voyez-vous ? La CRIET nâest pas accessible gĂ©ographiquement Ă tous. Ensuite, au-delĂ des nouvelles attributions de lâINF, il faut aussi que cette maison de la femme dispose de ressources pour la prise en charge Ă©conomique, sociale... des victimes qui aprĂšs dĂ©nonciation, sont encore plus vulnĂ©rables. Il faut aussi ajouter que le combat social est le plus difficile parce que la volontĂ© politique ne suffira pas pour Ă©liminer ces violences. Il faut lâengagement des parents et adultes que nous sommes pour espĂ©rer un monde plus juste pour les gĂ©nĂ©rations futures. Entre hier et aujourdâhui, la situation de la femme nâa pas pour autant changĂ© du point de vue des statistiques. 3 femmes sur 5 restent sous lâemprise du harcĂšlement sexuel en milieu professionnel. Avec les informations constamment relevĂ©es par les mĂ©dias en ligne et certains activistes, on constate quâil y a actuellement une recrudescence des cas de viols. Et que dire des violences conjugales ? Dâailleurs, cette commĂ©moration arrive dans une ambiance marquĂ©e par des violences physiques, psychologiques perpĂ©trĂ©es Ă lâencontre de femmes rĂ©guliĂšrement mariĂ©es et dâautres en plein divorce. En tout cas, lâhomme bĂ©ninois nâest pas encore prĂȘt Ă cĂ©der un iota de son autoritĂ© Ă sa moitiĂ© mĂȘme si la loi tente de mette Ă terre le patriarcat. A lâOng Nâaie pas peur, quelles sont les actions au programme de cette campagne des 16 jours dâactivisme contre les violences faites aux femmes ? A. K. lâOng Nâaie pas peur, nous lançons dĂšs aujourdâhui une sĂ©rie de vidĂ©os dont lâobjectif est de vulgariser les temps forts de la riposte contre le harcĂšlement sexuel en milieu professionnel. Ces vidĂ©os seront diffusĂ©es sur la page Facebook de lâassociation. SimultanĂ©ment en tant que prĂ©sidente de cette ONG et auteur de Bris de silence, jâai jugĂ© opportun de lancer sur ma page Facebook, une campagne dĂ©nommĂ©e âMon corps crieâ. Cette campagne est une dĂ©clinaison visuelle des consĂ©quences du harcĂšlement sexuel et moral dans les milieux scolaire, universitaire et professionnel. Pour moi ce flĂ©au est une problĂ©matique de dĂ©veloppement. On ne peut pas brimer constamment une couche aussi importante de la sociĂ©tĂ© et espĂ©rer produire de la richesse. Pour finir, un message Ă lâendroit des femmes. A. K. Les femmes ! Elles devraient se recentrer sur lâessentiel. Utiliser les rĂ©seaux sociaux pour du make-up, câest une façon de sâexposer aux violences. Nous devons garder notre fĂ©minitĂ© tout en faisant preuve dâintelligence, dâaudace, de solidaritĂ©, de courage pour nous sortir des mĂ©andres de ces violences. A mon avis, nous devrions tourner dos aux guerres de leadership pour une lutte collective, la main dans la main. Propos recueillis par A. E. B. Coll ; L'information en temps rĂ©el 25 novembre 2021 par
chanteencore dans la nuit 70 chante et danse la bohĂme 71 chante et danse la bohĂme 71 chante-la ta chanson 71 chante, comme si tu devais mourir demain 71 chanteur malheureux (le) 71 chantez la vie 72 chantons l'amour 72 chantons pour passer le temps 72 chapelle au clair de lune (la) 72 chasse aux papillons (la) 73 chat noir (le) 73
Elle est la premiĂšre gĂ©nĂ©ration Ă transmettre un savoir Ă ses parents et Ă expĂ©rimenter une nouvelle dĂ©finition de la maturitĂ©. Eva-Katalin via Getty Images Pourquoi la Eva-Katalin via Getty Images Pour 85% des Français, l'affaire est entendue "les valeurs de la jeune gĂ©nĂ©ration n'ont rien Ă voir avec celles des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes1 ". C'est en effet une des croyances les mieux partagĂ©es aujourd'hui la jeunesse actuelle serait une gĂ©nĂ©ration de "mutants". Pourtant, est-on bien sĂ»r qu'elle existe? Dans leur dernier livre2, le sociologue Serge GuĂ©rin et le philosophe Pierre-Henri Tavoillot affirment que la "gĂ©nĂ©ration Y" est une invention des professionnels du marketing. Ce concept serait destinĂ© Ă parer des prestiges de la nouveautĂ© cette catĂ©gorie de la population que, depuis les annĂ©es 1960, nous avons coutume d'appeler "les jeunes". La guerre des gĂ©nĂ©rations n'aura pas lieu Le propos de leur livre est souvent convaincant et bat en brĂšche ce qui est trop souvent reçu comme une Ă©vidence la jeunesse d'aujourd'hui serait radicalement diffĂ©rente des gĂ©nĂ©rations qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ©e. Nos deux auteurs ne le croient pas. Au contraire, ils sont convaincus que la guerre des gĂ©nĂ©rations, annoncĂ©e par plusieurs sociologues ou Ă©conomistes depuis deux dĂ©cennies, n'aura pas lieu. Non qu'il n'existe pas de raisons objectives au dĂ©clenchement des hostilitĂ©s. En vĂ©ritĂ©, celles-ci sont nombreuses. Serge GuĂ©rin et Pierre-Henri Tavoillot ne se font pas faute de les rappeler pauvretĂ©, chĂŽmage, prĂ©caritĂ© touchent de plein fouet une partie non nĂ©gligeable de la jeunesse. Mais d'autres Ă©volutions sont aussi Ă prendre en compte selon eux. Les relations entre les gĂ©nĂ©rations, par exemple, n'ont jamais Ă©tĂ© aussi bonnes qu'aujourd'hui. Et dans le contexte de stagnation Ă©conomique qui rĂšgne en France, l'entraide familiale est une rĂ©alitĂ©. La "famille providence" est un filet de sĂ©curitĂ© pour de nombreux jeunes. "Brouillage" plutĂŽt que "brouille" la transformation des Ăąges de la vie En rĂ©alitĂ©, la principale erreur que nous commettons, aux yeux de nos deux auteurs, c'est que nous prenons pour une "brouille" ce qui est avant tout un "brouillage". Il y a aujourd'hui une transformation des Ăąges de la vie que chacun peut observer. Les marqueurs qui sĂ©paraient traditionnellement la jeunesse de l'Ăąge adulte ne fonctionnent plus. Le diplĂŽme, le service militaire, l'entrĂ©e dans le monde du travail ou l'installation en couple ces rites de passage n'en sont plus vraiment. Dans la sociĂ©tĂ© "liquide" qui est la nĂŽtre dĂ©sormais, bien malin celui qui pourrait dire Ă quel Ăąge nous quittons la jeunesse et Ă quel Ăąge nous atteignons la maturitĂ©. Non seulement les marqueurs ont changĂ©, mais la dynamique des Ăąges de la vie s'est largement individualisĂ©e. L'adolescence se prolonge. Nous devenons "vieux" de plus en plus tard. Et, comme l'Insee le confirme dans ses enquĂȘtes sur le divorce, nous recommençons notre vie plusieurs fois, goĂ»tant ainsi aux charmes jamais rĂ©volus de l'Ăąge des possibles. Dans ce contexte "brouillĂ©", la tentation est grande d'inventer une nouvelle "gĂ©nĂ©ration" cela permet de mettre un nom sur les mutations sociologiques et de se donner l'illusion de maĂźtriser ce qui se trame sous cette "confusion des Ăąges" Ă laquelle on assiste. Cette dynamique serait portĂ©e par les jeunes. Il est vrai que la transformation digitale en cours nous conforte dans cette croyance. Quand nous les observons, nous constatons que les jeunes ont le regard rivĂ© sur l'Ă©cran de leurs smartphones, le casque bien enfoncĂ© dans leurs oreilles, indiffĂ©rents en apparence Ă ce qui les entoure. De lĂ Ă les considĂ©rer comme "diffĂ©rents", il n'y a qu'un pas. Pour Serge GuĂ©rin et Pierre-Henri Tavoillot, le changement de sociĂ©tĂ© concerne toutes les gĂ©nĂ©rations. La gĂ©nĂ©ration Y, des jeunes comme les autres? Les analyses de Serge GuĂ©rin et de Pierre-Henri Tavoillot sont stimulantes et permettent de comprendre pourquoi la guerre des gĂ©nĂ©rations n'a pas eu lieu et pourquoi, selon toute vraisemblance, celle-ci n'aura jamais lieu. La force du lien intergĂ©nĂ©rationnel est aujourd'hui une rĂ©alitĂ© et l'on ne voit pas ce qui pourrait le remettre en cause Ă moyen terme. En revanche, il est permis de douter de leur conviction selon laquelle le concept de "gĂ©nĂ©ration Y" ne serait qu'un pur produit de l'imagination publicitaire. Pour eux, les jeunes d'aujourd'hui ressemblent Ă bien des Ă©gards aux jeunes d'hier. De fait, on retrouve dans cette gĂ©nĂ©ration les traits qui caractĂ©risent la jeunesse depuis toujours l'impatience, l'insolence, l'inconstance, la fĂ©brilitĂ©, la passion, etc. Mais l'observation attentive de cette gĂ©nĂ©ration montre nĂ©anmoins des spĂ©cificitĂ©s. Il y en a deux, en particulier, qui marquent une vĂ©ritable rupture3. La 1Ăšre gĂ©nĂ©ration Ă transmettre un savoir Ă ses parents La premiĂšre rupture est liĂ©e Ă la technologie, mais pas dans le sens que l'on met en avant habituellement. On dĂ©crit souvent les jeunes d'aujourd'hui comme des "digital natives". Ayant grandi avec Internet, on les imagine en "petites poucettes" Michel Serres aux pouvoirs dĂ©cuplĂ©s par la technique. En rĂ©alitĂ©, il suffit de se souvenir Ă quelle rapiditĂ© le smartphone s'est diffusĂ© auprĂšs de toutes les gĂ©nĂ©rations pour comprendre que la technologie ne suffit pas Ă distinguer la gĂ©nĂ©ration Y. Tout au plus peut-on souligner que les jeunes sont souvent les premiers Ă adopter les nouvelles technologies. Mais ce qui les distingue Ă la vĂ©ritĂ©, c'est qu'ils forment la premiĂšre gĂ©nĂ©ration vers laquelle les parents se tournent pour apprendre quelque chose. Jusqu'Ă prĂ©sent, chaque gĂ©nĂ©ration transmettait son savoir Ă la suivante. Il se produit aujourd'hui un fait inĂ©dit les jeunes transmettent des connaissances Ă leurs parents. Et pas n'importe lesquelles celles qui permettent Ă chacun d'entrer dans l'avenir comme les applications Ă tĂ©lĂ©charger ou les blogs Ă consulter, etc. Ă une Ă©poque oĂč les compĂ©tences se pĂ©riment rapidement, oĂč les mutations digitales remettent en cause les mĂ©tiers, il devient urgent de ne pas perdre pied. Les parents sont angoissĂ©s Ă l'idĂ©e d'ĂȘtre dĂ©passĂ©s. La gĂ©nĂ©ration Y fait la liaison. Une nouvelle façon d'entrer dans l'Ăąge adulte La seconde rupture portĂ©e par cette gĂ©nĂ©ration est qu'elle n'oppose plus la jeunesse et la maturitĂ©. Elle devient adulte tout en restant jeune. Depuis les annĂ©es 1990 jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 2000, on s'Ă©tait habituĂ© Ă la figure de l'"adulescent", ce jeune qui ne veut pas entrer dans l'Ăąge adulte et qui recule le plus longtemps possible le grand saut. Tanguy en a Ă©tĂ© un symbole. La gĂ©nĂ©ration Y, elle, entre dans l'Ăąge adulte mais tout en conservant l'Ă©tat d'esprit de la jeunesse. De lĂ cette impression hybride que traduisent bien les nouveaux espaces de co-working, celui des start-ups ou de toute entreprise qui tente d'insuffler un esprit "Millennial" dans ses murs. Le concept de "maturescence" Ă©voquĂ© dans le livre rend compte en partie de cette Ă©volution. Ă la notion traditionnelle de "maturitĂ©", Pierre-Henri Tavoillot propose celle de "maturescence" pour souligner que celle-ci n'est plus un point d'arrivĂ©e âce moment de la vie oĂč un homme devient un ĂȘtre "accompli"â mais un processus. Dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, la maturitĂ© ne s'atteint jamais de façon dĂ©finitive. On ne finit jamais d'ĂȘtre adulte. La gĂ©nĂ©ration Y est la premiĂšre Ă porter ce nouveau statut. Il y a donc bien une "gĂ©nĂ©ration Y". Pour la premiĂšre fois, la jeunesse influence directement ses parents non pas de façon superficielle Ă travers la mode ou la musique mais de façon fondamentale en offrant des clefs prĂ©cieuses pour survivre dans un monde de plus en plus digital. L'Ă©mergence de cette gĂ©nĂ©ration marque aussi notre entrĂ©e dans un nouveau monde celui oĂč nous ne sommes plus obligĂ©s de renoncer Ă notre jeunesse pour devenir nous-mĂȘmes. 1 Observatoire France de Sociovision, vague 2016. 2 Serge GuĂ©rin et Pierre-Henri Tavoillot, La Guerre des gĂ©nĂ©rations n'aura pas lieu, Paris, Calmann LĂ©vy, 2017. 3 Cf. Tous Millennials, une Ă©tude Sociovision/NRJ Global, 2016. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost
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comparaison entre la femme d hier et d aujourd hui