Athought-provoking blend of high fashion, art and culture brought to you by the creators of AnOther Magazine
Elle a une silhouette fluette, le visage pâle et une douceur infinie dans le regard. Carla Sozzani – galeriste, créatrice du concept store 10 Corso Como et amie proche d’Azzedine Alaïa – tourne autour des silhouettes mises en scène pour l’événement, avec un sourire sur les lèvres. Elle a de quoi être satisfaite. Au siège de la Fondation créée en mémoire du couturier tunisien, disparu en 2017, s’ouvre une exposition majeure qu’elle a initiée et qu’Olivier Saillard, historien de la mode et directeur artistique de Weston, dirige Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme. Une fois de plus, les deux complices ont plongé dans les archives du couturier pour en sortir une thématique et croiser son travail avec un autre grand de la mode. Ici, le rapprochement est fait avec l’œuvre de Cristobal Balenciaga. Bien avant que le mot patrimoine » ne soit à la mode et qu’il devienne un outil marketing pour des marques en quête de crédibilité, Azzedine Alaïa eut l’intuition honnête de le préserver. Très tôt, il collectionna les pièces des créateurs dont il admirait le travail. On trouve dans son panthéon personnel – composé de milliers de modèles ! – les robes de Madame Grès, de Madeleine Vionnet, d’Elsa Schiaparelli et… de Cristobal Balenciaga. L’histoire murmure que le couturier tunisien reçut des créations des mains de l’ancienne directrice générale adjointe de la marque, peu de temps après que M. Balenciaga raccrocha son tablier et mit fin à l’activité de sa maison en 1968. Avec le maître espagnol, Azzedine Alaïa avait en commun une approche sculpturale du vêtement. Les deux hommes, qui maîtrisaient toutes les étapes de la couture chose rare, ont apporté un soin infini au volume de leurs pièces. C’est cette similitude bluffante qui est mise en avant dans l’exposition. Leurs œuvres dialoguent, se répondent, dans une scénographie élégante, reposant sur un jeu de panneaux transparents. On s’amuse vite à deviner qui est l’auteur de ces créations jumelles par leur maîtrise des coupes, des lignes architecturales et des coloris sourds. Le soir du vernissage, l’admiration se lie sur tous les visages des invités. On devine de la fierté chez Carla Sozzani et chez Olivier Saillard qui signent là une des plus belles expositions organisées par la Fondation. Jusqu’au 28 juin 2020 à l’Association Azzedine Alaïa
FondationAzzedine Alaïa; On est transporté par l’univers de Cristóbal Balenciaga et d’Azzedine Alaïa. L’exposition Alaïa et Balenciaga Sculpteurs de la forme est ouverte tous les jours de 11h à 19h jusqu’au 28 juin 2020. Elle se trouve au 18
A cette adresse où vivait et travaillait ce couturier atypique, disparu le 18 novembre à 82 ans, 41 robes telles des sculptures, sont disposées dans des cabines-écrins qui forment un collier de perles vu de haut. "Azzedine était un vrai architecte de la couture. C'est l'hommage le plus beau qu'on pouvait lui faire de montrer son travail tout de suite", a déclaré son amie, l'éditrice Carla Sozzani. Sous la verrière qui abritait les défilés de la maison, ces créations réalisées entre 1981 et 2017 sont exposées sans cartels explicatifs, pour renforcer le caractère intemporel du travail d'Azzedine Alaïa. "Entre les pièces de 1981, celles de 1995 ou 2017, je défie quiconque de pouvoir trouver les dates", lance le commissaire de l'exposition, l'historien de la mode Olivier Saillard, ancien directeur du Palais Galliera qui avait organisé une rétrospective Alaïa en 2013. Le visiteur doit se référer à un livret fourni à l'entrée pour découvrir la date de ces robes, qui semblent tout droit sorties de l'atelier. La quasi totalité de la sélection est en noir et blanc "Azzedine Alaïa disait qu'avec le noir on pouvait préciser davantage une idée et ne pas la diluer", explique le commissaire d'exposition. Une façon de mettre en valeur le relief, la construction de ces robes sublimant le corps féminin. A l'image de sa personnalité discrète, la virtuosité de ce couturier franco-tunisien, qui avait étudié la sculpture aux Beaux-Arts de Tunis, n'est pas tape à l’œil. Alaïa collectionneur "Comme Vionnet, Balenciaga, tous ceux qui savent coudre, couper, il était de plus en plus détaché d'une forme voyante de technique", souligne Olivier Saillard. Une "quête de l'invisible", qui s'illustre particulièrement sur une robe noire bustier de 1988, dont la silhouette évoque le trait vif d'un pinceau. Les icônes sont là une robe à capuche de 1986, dont une version a été portée par Grace Jones, une robe à bandelettes en maille stretch de 1990, une robe à zips de 1981, une autre au rouge incendiaire qui a habillé Rihanna. Des robes légères de mousseline évoquant la couture des années 1930. Des robes drapées comme des tuniques antiques. Mais aussi la robe portée par Naomi Campbell lors du dernier défilé haute couture présenté en juillet. Autant de créations que l'association Azzedine Alaïa, sous la houlette du peintre Christoph von Weyhe, compagnon du couturier, et son amie Carla Sozzani, a la mission de préserver. Azzedine Alaïa, qui conservait toutes ses robes, était aussi un collectionneur de mode hors pair, souligne Olivier Saillard. Pendant 50 ans, il a acquis des robes de Vionnet, Madame Grès, Balenciaga, Charles James, et de créateurs contemporains comme Rei Kawakubo, Thierry Mugler, Jean Paul Gaultier, Junya Watanabe, Margiela, Nicolas Ghesquière chez Balenciaga. Jamais montrées, ces créations ont vocation à être exposées par l'association. Une collection qui regroupe "des milliers de pièces", selon Olivier Saillard. "C'est à l'échelle d'un musée de mode. Je ne connais pas d'autre créateur qui se soit passionné pour l'histoire de la mode comme cela", commente-t-il. "Tous les vêtements que nous, directeurs de musées, voulions acheter, on les ratait parce que M. Alaïa les prenait!" Après la mort de son fondateur, la maison, propriété du groupe suisse Richemont, a annoncé qu'elle continuerait à présenter des collections, réalisées par le studio de création. Azzedine Alaïa sera aussi célébré à Londres au Musée du design, du 10 mai au 7 octobre, où seront montrées une soixantaine de créations que le couturier lui-même avait sélectionnées. Exposition "Je suis couturier", du 22 janvier au 10 juin. Galerie Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, Paris.
Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théâtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts: Twitch : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020
Issues des archives constituées par Azzedine Alaïa, les différentes pièces de Balenciaga sont montrées au sein de la maison de couture, aujourd’hui siège de l’association qui veille sur sa mémoire et son œuvre. Une exposition où se font face 80 modèles imaginés par les deux créateurs, présentés pour la première fois dans cette créations qui dialoguent entre elles de façon surprenante. En 1968, Balenciaga annonce de but en blanc fermer boutique, le prêt-à-porté ne lui réussissant pas. De nombreuses pièces sont ainsi destinées à être jetées ou vendues, et Azzedine Alaïa décide alors d'en récupérer. Ces modèles, Alaïa les conservent précieusement et va même s'en inspirer pour ses propres créations. C'est Azzedine Alaïa collectionneur Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme qui rouvre pour notre plus grand Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie 75004 PARIS ouvert tous les jours de 11h à 19h , tél +33 1 42 72 30 69 ou 0142 72 19 19 jusqu'au 4 janvier 2021
Alaïa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" à la fondation Alaïa ©Sylvie Delpech. Culturebox. 1:05. Test Remington Omniblade HG5000 Multi-Pro : l'allié des sculpteurs de barbe. Les Numeriques. 1:25. Compétitions d'hiver: les sculpteurs sur glace. Zoomin.TV France. 2:04. LOISIRS / Balzac inspire les sculpteurs en herbe . TV Tours-Val de Loire. 0:52. Savoie : vingt
10h00 , le 30 septembre 2020 A Paris, Lyon et Bordeaux, les vêtements de créateurs sont magnifiés comme des œuvres d'art. Le palais Galliera inaugure jeudi la première rétrospective consacrée à Gabrielle Chanel en France. Un événement. Un peu de légèreté, comme une parenthèse inespérée. Ou comment oublier son masque, ce bout de tissu sur le visage, grâce à d'autres étoffes, jersey souple, tulle bleu nuit ou crêpe de soie blanc ivoire. Remonter le temps d'un froissement de mousseline insouciante jusqu'au siècle dernier, quand Coco Chanel dessinait des robes à la ligne épurée. L'exposition organisée par le palais Galliera - le musée de la Mode de la Ville de Paris qui rouvre après deux ans et demi de travaux et un agrandissement notable - retrace le travail de la célèbre Mademoiselle de 1913 à sa dernière collection en 1971. Plus de 160 silhouettes sont réunies sur deux niveaux dans le palais rénové. Par son ampleur inédite, le premier événement muséal jamais consacré à Chanel en France est très ouvrira jeudi, en pleine fashion week parisienne et alors même qu'une demi-douzaine d'autres expositions traitent actuellement de la mode. Sur tous les tons. Le musée des Arts décoratifs MAD de Paris s'intéresse par exemple au façonnage de la "fashion" par le magazine américain Harper's Bazaar, dont les unes font écho à 60 robes, de 1866 aux années 2010. Le musée du Luxembourg vient quant à lui d'inaugurer "Man Ray et la mode". Cette facette commerciale de l'œuvre du grand photographe est moins connue que ses créations surréalistes, mais elles ont nourri notre imaginaire, telles Les Larmes, des gouttes de cristal sur un visage de femme illustrant une publicité pour du mascara. Même le Centre Pompidou, temple de l'art moderne et contemporain, va s'y mettre et compte intégrer prochainement dans ses collections par acquisition ou don des pièces communication nobleL'entrée de la mode dans un musée classique est récente. Première du genre pour un couturier en exercice, la rétrospective Yves Saint Laurent au Metropolitan Museum of Art de New York attira 1 million de visiteurs en 1984 à l'initiative de la patronne du Vogue américain. En France, à la même époque, "les créateurs comme Jean Paul Gaultier ne voulaient pas entendre parler de musée, ils avaient l'impression que ça les figerait dans un mausolée alors qu'ils étaient tournés vers l'avenir", rappelle Olivier Saillard, ancien directeur de Galliera, curateur de la confrontation "Alaïa et Balenciaga" à la Fondation Alaïa, dans le Marais. "Aujourd'hui, poursuit-il, le passage au musée ne leur fait plus peur.""En mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs"Pour les maisons de couture, le bénéfice d'une exposition de plusieurs mois est tout trouvé. Les cimaises d'un palais culturel offrent "une communication plus noble et moins liée à l'événementiel d'un défilé qui dure dix minutes, et le regard porté sur une œuvre est plus attentif", indique Olivier Saillard. Côté musées, monter une exposition de mode permet de réduire les coûts de production. Les grandes marques sont souvent partenaires, prêtent des modèles, financent une partie du show. La rétrospective Chanel maison qui a aussi mécéné les travaux à Galliera est cependant "majoritairement financée" par l'institution, précise sa directrice, Miren Arzalluz, également commissaire de l' soutien privé a-t‑il une contre­partie, un contrôle du propos qui ne doit pas nuire à la marque? "Il y a beaucoup de fantasmes, réagit Olivier Gabet, le directeur du MAD. Dans l'art contemporain aussi, les artistes participent à l'accrochage. Mais, en mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs.""Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes"Si la vie de Gabrielle Chanel, notamment son attitude controversée pendant l'Occupation, est à peine évoquée à Galliera, c'est parce que les commissaires disent avoir fait le choix de mettre son œuvre en avant, ses choix stylistiques très forts. "Nous analysons son travail, explique Miren Arzalluz, nous montrons comment elle a intégré la notion de confort dans des créations élégantes, tout comme sa grande maîtrise des ornements. Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes, par exemple toutes les créations des années 1930."Un public plus largeCes visiteurs venus admirer robes du soir et autres tenues inabordables dopent la fréquentation des établissements qui misent sur la mode. Malgré des jauges très limitées par la pandémie, "Playground", avec sa constellation de baskets de toutes les couleurs, a attiré visiteurs en juillet-août au musée des Arts décoratifs et du Design MADD de Bordeaux. A Lyon, le focus du musée des Tissus sur la styliste punk Vivienne Westwood a débuté le 10 septembre et a fait le plein le week-end dernier lors des Journées du patrimoine. "Christian Louboutin L'Exhibition[niste]" a déjà drainé plus de visiteurs dans le sillage sensuel de ses semelles rouges au Palais de la Porte-­Dorée à Paris depuis la réouverture en juin. Il y a trois ans, la spectaculaire rétrospective Dior au MAD de Paris avait explosé les compteurs, avec plus de visiteurs."La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes""La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes, note Esclarmonde Monteil, directrice du musée des Tissus de Lyon. Pour Vivienne Westwood, nous comptons environ un tiers de moins de 26 ans. Tout le monde se projette dans des vêtements, s'imagine dedans. Il y a une grande proximité."Escarpin géant en cristal dans un palanquin d'argent sévillan pour Louboutin ou parois noires et miroirs chics pour Chanel la scénographie joue aussi un rôle important en rendant les œuvres plus accessibles, sans présupposé culturel. "Le visiteur ne se dit pas 'je ne connais pas', comme lorsqu'il se trouve par exemple face à une peinture classique qui fait référence à des sujets bibliques ou mythologiques", décrit Olivier Gabet, commissaire du show Louboutin. La mode au musée est aujourd'hui reconnue comme une expression artistique à part entière. Et, de plus en plus, selon Miren Arzalluz, "comme un phénomène social, politique, qui explique notre époque".Pour tous les goûts "Gabrielle Chanel - Manifeste de mode", palais Galliera Paris 16e, du 1er octobre au 14 mars 2021. "Vivienne Westwood - Art, mode et subversion", musée des Tissus de Lyon, jusqu'au 17 janvier 2021. "Man Ray et la mode", musée du Luxembourg Paris 6e, jusqu'au 17 janvier 2021. "Playground - Le design des sneakers", MADD de Bordeaux, jusqu'au 10 janvier 2021. "Harper's Bazaar - Premier magazine de mode", MAD de Paris, jusqu'au 3 janvier 2021. et Balenciaga - Sculpteurs de la forme", nouvel accrochage à la Fondation Alaïa Paris 4e, jusqu'au 3 janvier 2021.
Jusquau 1er novembre, l'exposition "Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme" présente 100 œuvres des deux créateurs qui partageaient un équilibre parfait entre les mesures et les volumes.

Balenciaga parfum Paris 10, avenue Georges V Le nouveau parfum Balenciaga Paris Un bon couturier doit être architecte pour les plans, sculpteur pour la forme, peintre pour la couleur, musicien pour l’harmonie et philosophe pour la mesure. » Cristobal Balenciaga. Labeur quotidien, respect, exigence, générosité. Cristobal Balenciaga fut le plus pur serviteur de la Haute Couture. Cristobal Balenciaga emploiera sa vie entière à explorer l’alchimie d’un vêtement et la beauté de la couture. Cette existence faite de mille gestes et d’une totale maîtrise de son art aboutira à l’essentiel la simplicité d’une coupe. Elle est devenue légendaire. Balenciaga s’acharnera sur la construction du vêtement, décortiquant minutieusement ses structures, à la recherche de leurs secrets, comme un puzzle sans cesse retravaillé et simplifié afin de tendre à la perfection, à l’épure d’une seule ligne. Tout naturellement, saison après saison, il reprend son ouvrage, pour finalement imposer l’air du temps. L’histoire de Balenciaga et ses fragrances Balenciaga – Paris 10, avenue Georges V Né en 1895 à Guetaria, au Pays Basque espagnol, Cristobal Balenciaga a le choix entre devenir pêcheur, comme son père, ou prêtre, comme son oncle. Sa mère, elle, était couturière. Ce sera sans doute cette influence là qui le guidera. Son sacerdoce sera la mode. En véritable autodidacte, il crée sa première Maison de Couture en Espagne, en 1919. La marque est un succès. Cristobal Balenciaga décède en 1972. Cet artiste a profondément marqué le monde de la Couture par son style personnel et clairement identifiable. Et cette abnégation quasi religieuse faire absolument son métier. Et ce but suprême la perfection. Balenciaga – Paris 10, avenue Georges V – Charlotte Gainsbourg Balenciaga Paris 10, avenue Georges V C’est une maison particulière. De Cristobal Balenciaga à Nicolas Ghesquière, il règne ici une atmosphère rigoureuse et fantasque à la fois. Entre expérimentation de la couture et morale de la coupe. Dans la Maison Balenciaga, il y a le couturier qui obéit aux injonctions du style, il y a aussi l’artiste qui se réserve le domaine du rêve… C’est dans cet univers qu’est né un nouveau parfum Balenciaga Paris. Le flacon de parfum Balenciaga Paris Un flacon pur, sans trace, sans gravure… La couleur du jus, pâle et ambré, comme un nectar de sous-bois que l’on vient de mettre sous verre, se dévoile, plus ou moins prononcée, derrière les facettes et les arêtes. Un flacon comme nul autre, soufflé, où l’aléatoire le rend unique et précieux. Un flacon qui allie l’angle et la rondeur. Un flacon doux aux ncoignures… Un flacon non dénué d’humour, dont le capuchon ivoire apparaît comme une surprise et sort de sa cape de velours. Il a l’allure Balenciaga… D’emblée, cette petite note de violette veut faire croire que Balenciaga Paris est un parfum léger, agréable comme le beau temps. Balenciaga – Charlotte GAINSBOURG Il y a dans Balenciaga Paris les premiers jours d’avril, des souffles fleuris, les fleurs d’un certain jour. Un air de printemps des robes éphémères et les regards d’une fois. Un bouquet de violette, c’est aussi une tonalité désuète, le charme suranné de quelques pétales séchés que l’on retrouve entre les pages d’un livre de Colette, des ébauches de souvenirs, cette œuvre si fine qu’est le passé… Mais, très vite, une touche poivrée se révèle et ouvre sur un bois calme et moussu. Une frondaison qui se respire aux heures secrètes de la nuit. S’exprime alors une autre nature, plus nocturne. Une sensualité se précise. La couleur ombrageuse de son jus dit déjà un peu de son mystère. C’est un parfum plein de lumière avec quelques sombres embrasures. Une association parfumée inédite Balenciaga Paris est un joli paradoxe. C’est un parfum qui se fait vie, qui se mêle de vivre. Balenciaga Paris s’offre et se défend… Porter Balenciaga Paris c’est devenir cette femme inaccessible et proche qui passait sous les feuillages… Balenciaga – Nicolas GHESQUIERE Dès mon arrivée chez Balenciaga, il y a maintenant plus de dix ans, j’ai voulu créer un parfum. Un parfum classique et chic, digne d’une grande maison de couture. Mais un parfum qui raconte aussi une histoire inédite. Je voulais que Balenciaga Paris soit un parfum qui s’affirme et occupe la mémoire. Je voulais que Balenciaga Paris soit aussi une fragrance au mystère suave. J’aimerais que l’on découvre Balenciaga Paris en ayant l’impression de l’avoir toujours connu. Charlotte ne se définit pas, et ce parfum lui ressemble.» Nicolas GHESQUIERE. Charlotte Gainsbourg marie prodigieusement toutes les contradictions. Fragile et certaine. Lumineuse et discrète. Sophistiquée et ardente. C’est une femme de son temps qui n’oublie pas la transparence de l’enfance. C’est une élégance française cette alchimie incomparable entre chic et désinvolture. Une étrange beauté qui fascine et déroute. C’est une volonté obstinée et une voix des caresses. Charlotte Gainsbourg est l’image de Balenciaga Paris. Parfums Femme Famille Olfactive Floral – Rose Violette Notes de Tête Poivre, Notes Vertes. Notes de Cœur Violette, Notes Florales. Notes de fond Notes Boisées, Notes Poudrées, Muscs. Retrouvez le au meilleur prix chez notre partenaire parfums Tendance Parfums.

Vousprésentez une nouvelle version de l’exposition « Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme » à Paris. Quels sont pour vous les principaux points communs entre ces deux maîtres de la mode ? Il y a de nombreux points communs dont la recherche incessante de la perfection dans la coupe et la forme. Between the airy veils, wafting as if in a summer breeze, the clothes come in pairs. There is an Azzedine Alaïa black dress from 2007 suspended from narrow straps and, beside it, an elegant 1960 wool crepe dress with bows at the back. Cristóbal Balenciaga of course!That display, shown in Alaïa’s former home in Paris on the rue de la Verrerie, was easy to judge. But what about another duo two lacy dresses, one burgundy, the other black? I got that wrong by over half a century 1950 and 2015 in this fascinating game of two designers who shared a passion for fashion skills. “Alaïa and Balenciaga Sculptors of Form” until 28 June 2020 has a story hidden in the forest of veils and the delicately arranged display by curator Olivier Olivier Saillard with pieces by Balenciaga and Alaïa at his new exhibition, "Sculptors of Form" Bertrand Rindoff Petroff“In 1968, Azzedine bought his first Cristóbal dress, and from that moment on he started to collect masters of fashion history,” explained Carla Sozzani, the retailer, fashion and art curator who was so close to the late designer that he called her his “sister”.Azzedine Alaïa with Carla Sozzani at his fashion show in 2016 Bertrand Rindoff Petroff“In 2007, Azzedine, Christoph Von Weyhe, Alaïa’s life-time partner and I founded Association Azzedine Alaïa to be a Foundation of Public Interest,” Carla explained. “The mission is to preserve his work, his archives, and the collections he had been slowly building all his life, since the mid-60s, in art, design, and fashion. There are now over 22,000 pieces of Azzedine’s works and about 12,000 of the masters of couture he collected.”An installation at the new exhibition "Alaia and Balenciaga, Sculptors of Form" Bertrand Rindoff PetroffBut the current exhibition might never have taken place without Hubert de Givenchy. “He came to see Christoph and me a few months after Azzedine passed away, to tell us, in Azzedine’s kitchen, of his admiration for only these two masters, Cristóbal Balenciaga and Azzedine Alaïa. He wanted to do an exhibition about these two great couturiers in a conversation’.”Givenchy passed away only a few weeks later, but his dream became reality as Carla, Christoph and Saillard went through the 450 Balenciaga outfits that Alaïa had gathered, while at the same time translating the essence of those designs into the development of his own work. “The show is about this transmission,” said Carla, who is also involved in the current 2020 Alaïa fashion collection, which was shown to international buyers during the January Spring/Summer 2020 couture season. In a further chapter to the story, Balenciaga's owners, Kering, announced that the house will once again show haute couture, from this further proof that fashion can be eternal, an Edition line, recreating Alaïa’s work from 1988, is part of the new collection. The clothes from the past include a tuxedo jacket over a long pleated skirt and a revival of the Alaïa Pre-Fall 2020 includes 'Edition' pieces, recreating signature pieces from the designer's heyday Carla said, “Since Azzedine passed away, as President of the Association, my involvement is in bringing forward, in this period of transition, the heritage and the legacy of Azzedine’s work with the archives, the studio and the ateliers.”Azzedine Alaia's home and atelier in Paris houses his archive and is open to the public for exhibitions and events Bertrand Rindoff Petroff“Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la Forme” is at the Association Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, Paris 75004 until 28 June 2020

Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme », à l’Association Azzedine Alaïa à Paris – Exposition approuvée par les étudiants de l’EIDM @ présente jusqu’au 28 juin 2020 un dialogue

Vue d’exposition Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme, 2020. © Stéphane Aït Ouarab UX, direction artistique, développement Fondation Azzedine Alaïa — Site - 2020
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