Codedu travail > Chapitre II : Conclusion et exĂ©cution du contrat (Articles L1242-1 Ă L1242-17) Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă la recherche; Menu Informations de mises Ă jour; Gestion des cookies; Nous contacter; Activer lâaide sur la page. Droit national en vigueur
La pĂ©riode dâessai est prolongĂ©e en cas dâarrĂȘt maladie. La date de fin de la pĂ©riode dâessai est repoussĂ©e de la durĂ©e exacte de lâabsence pour maladie, dans la limite de la durĂ©e de lâessai restant Ă courir non exĂ©cutĂ©e. DĂ©finition de la pĂ©riode dâessai La pĂ©riode dâessai permet Ă lâemployeur dâĂ©valuer les compĂ©tences du salariĂ© dans son travail, notamment au regard de son expĂ©rience, et au salariĂ© dâapprĂ©cier si les fonctions occupĂ©es lui conviennent article L 1221-20 du Code du travail. Pendant cette pĂ©riode, le contrat de travail peut ĂȘtre rompu par lâemployeur ou le salariĂ©, sans motif et sans indemnitĂ© article L1231-1 C. trav.. La pĂ©riode dâessai ne se prĂ©sume pas, elle doit donc ĂȘtre expressĂ©ment prĂ©vue par la lettre dâengagement ou le contrat de travail article L1221-23 C. trav.. A dĂ©faut pour lâemployeur dâavoir prĂ©vu cette pĂ©riode dâessai, il ne peut y soumettre le salariĂ©. Lâarticle L1221-19 du Code du travail fixe la durĂ©e maximale de la pĂ©riode dâessai en CDI en fonction des catĂ©gories de salariĂ©s. Lâarticle L1242-10 et L1242-11 du Code du travail fixe la durĂ©e maximale de la pĂ©riode dâessai en CDD 1 jour par semaine, dans la limite de 2 semaines si la durĂ©e du contrat ne dĂ©passe par 6 mois / 1 mois dans les autres cas. La pĂ©riode dâessai dĂ©bute le jour mĂȘme de la conclusion du contrat de travail Cass. soc n°04-44544. Lorsque la pĂ©riode dâessai est exprimĂ©e en jour, le dĂ©compte se fait en jours calendaires pour les CDI et CDD. Et lorsque la pĂ©riode dâessai est exprimĂ©e en semaines ou en mois, le dĂ©compte se fait en semaines civiles ou en mois calendaires, sauf dispositions contractuelles contraires Cass. soc 2011 n°09-72165 pour les CDI et CDD. Le renouvellement de la pĂ©riode dâessai La pĂ©riode dâessai peut ĂȘtre renouvelĂ©e une fois, Ă la double condition que cette possibilitĂ© de renouvellement soit prĂ©vue - par un accord de branche Ă©tendu, ou la convention collective nationale CCN Ă©tendue, applicables Ă l'entreprise, qui en fixe les conditions et les durĂ©es ; - par la lettre dâengagement ou le contrat de travail. Si la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode dâessai doit ĂȘtre inscrite dans le contrat de travail, le renouvellement doit seulement ĂȘtre envisagĂ©. Celui-ci ne doit en aucun cas ĂȘtre dĂ©cidĂ© dĂšs la conclusion du contrat de travail Cass. soc. 2006, n°05-44806 ; Cass. soc. n°07-44090. Ainsi, un avenant renouvelant la pĂ©riode dâessai le mĂȘme jour que la signature du contrat de travail nâest pas valable Cass. soc. 2005, n°02-47400. Lâaccord du salariĂ© au renouvellement de sa pĂ©riode dâessai est obligatoire. Lâaccord du salariĂ© doit ĂȘtre exprĂšs, rĂ©sulter dâune manifestation de volontĂ© claire et non Ă©quivoque et intervenir au cours de la pĂ©riode initiale Cass. soc. 2009, n°07-44090 ; Cass. soc. n°08-43008. Quand un employeur remet Ă un salariĂ© une lettre lâinformant du renouvellement, il ne peut pas considĂ©rer que celui-ci a donnĂ© son accord parce quâil nâa pas protestĂ© et a continuĂ© Ă travailler Cass. soc. n°86-41102. Lâaccord du salariĂ© nâest pas acquis quand il a signĂ© un document dâĂ©valuation, Ă lâissue de sa pĂ©riode dâessai, dans lequel lâĂ©valuateur conseillait un renouvellement de cette pĂ©riode Cass. soc. n°04-46406. Un e-mail aux termes ambigus ne constitue pas non plus lâaccord exprĂšs requis pour que la pĂ©riode dâessai soit renouvelĂ©e Cass. soc. n°08-43244. La prolongation de la pĂ©riode dâessai Si le contrat de travail venait Ă ĂȘtre suspendu, la pĂ©riode dâessai serait prolongĂ©e pour une durĂ©e Ă©quivalant Ă celle de cette suspension. Durant un arrĂȘt de travail, le salariĂ© nâest pas en mesure de dĂ©montrer ses qualitĂ©s professionnelles, le contrat de travail Ă©tant suspendu. DĂšs lors, les cas de suspension du contrat de travail donnant lieu Ă une prolongation de la pĂ©riode dâessai sont notamment les suivants arrĂȘt de travail pour maladie Cass. soc. n°90-45318, fermeture pour congĂ©s annuels de lâentreprise Ă condition que le salariĂ© cesse son activitĂ© pendant ce laps de temps Cass. soc. n°94-40042 ; Cass. soc. n°96-40344, accidents du travail, congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux, chĂŽmage partiel, congĂ© pour examen, congĂ© sans solde, etc. Ainsi, il est de jurisprudence constante que lâarrĂȘt de travail pour maladie suspend le contrat de travail et rend obligatoire la prolongation de la pĂ©riode dâessai dâune durĂ©e Ă©quivalente Ă lâarrĂȘt. Par Maitre Virginie LANGLET Avocat au Barreau de Paris 57 Bd de Picpus 75012 PARIS TĂ©l Sources Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 15 mars 2006 n°04-44544 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 28 avril 2011 n°09-72165 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 11 mars 2009 RG n°07-444090 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 2 mars 2005 RG n°02-47400 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 21 dĂ©cembre 2006 RG n°05-44806 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 11 mars 2009 RG n°07-44090 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 25 novembre 2009 RG n°08-43008 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 23 mars 1989 RG n°86-41102 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 15 mars 2006 n°04-46406 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 16 juin 2010 n°08-43244 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 26 mai 1994 n°90-45318 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 5 mars 1997 n°94-40042 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 3 juin 1998 n°96-40344
\narticle l1242 10 du code du travail
ArticleL. 1221-25. Lorsqu'il est mis fin, par l'employeur, au contrat en cours ou au terme de la pĂ©riode d'essai dĂ©finie aux articles L. 1221-19 Ă L. 1221-24 ou Ă l'article L. 1242-10 pour les contrats stipulant une pĂ©riode d'essai d'au moins une semaine, le salariĂ© est prĂ©venu dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă : 2
CitĂ© par Art. 3, DĂ©cret n° 2008-1357 du 19 dĂ©cembre 2008 instituant une aide Ă l'embauche pour les trĂšs petites entreprises CitĂ© par Art. , Ordonnance n° 2009-901 du 24 juillet 2009 relative Ă la partie lĂ©gislative du code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. 3, DĂ©cret n° 2012-184 du 7 fĂ©vrier 2012 instituant une aide Ă l'embauche de jeunes de moins de vingt-six ans pour les trĂšs petites entreprises CitĂ© par Art. 1, DĂ©cret n° 2014-131 du 14 fĂ©vrier 2014 dĂ©finissant les catĂ©gories de personnel ayant vocation Ă occuper les types d'emplois de Voies navigables de France CitĂ© par Art. 34, LOI n° 2015-994 du 17 aoĂ»t 2015 relative au dialogue social et Ă l'emploi 1 CitĂ© par Art. 17, LOI n° 2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des Ă©trangers en France 1 CitĂ© par Art. 47, LOI n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative Ă la libertĂ© de la crĂ©ation, Ă l'architecture et au patrimoine 1 CitĂ© par Art. 87, LOI n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă la modernisation du dialogue social et Ă la sĂ©curisation des parcours professionnels 1 CitĂ© par Art. 86, LOI n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă la modernisation du dialogue social et Ă la sĂ©curisation des parcours professionnels 1 ModifiĂ© par Art. 18, LOI n° 2018-727 du 10 aoĂ»t 2018 pour un Etat au service d'une sociĂ©tĂ© de confiance 1 CitĂ© par Art. 53, LOI n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la libertĂ© de choisir son avenir professionnel 1 CitĂ© par Art. 50-1, DĂ©cret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au rĂ©gime d'assurance chĂŽmage CitĂ© par Art. 145, LOI n° 2019-1479 du 28 dĂ©cembre 2019 de finances pour 2020 1 CitĂ© par Art. 53, LOI n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative Ă diverses dispositions liĂ©es Ă la crise sanitaire, Ă d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne 1 CitĂ© par Art. 21-1, Ordonnance n° 2020-921 du 29 juillet 2020 portant diverses mesures d'accompagnement des salariĂ©s dans le cadre de la fermeture des centrales Ă charbon Cite Art. L722-1, Code rural et de la pĂȘche maritime Cite Art. L722-10, Code rural et de la pĂȘche maritime CitĂ© par Art. 46 AGF sexies, Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, annexe 3 CitĂ© par Art. L711-16, Code de commerce CitĂ© par Art. L344-2-5, Code de l'action sociale et des familles CitĂ© par Art. L313-23, Code de l'entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d'asile CitĂ© par Art. L442-8-1, Code de la construction et de l'habitation CitĂ© par Art. L444-10, Code de la construction et de l'habitation CitĂ© par Art. L6161-7, Code de la santĂ© publique CitĂ© par Art. L131-4-2, Code de la sĂ©curitĂ© sociale CitĂ© par Art. L241-10, Code de la sĂ©curitĂ© sociale CitĂ© par Art. L241-19, Code de la sĂ©curitĂ© sociale CitĂ© par Art. R133-14, Code de la sĂ©curitĂ© sociale CitĂ© par Art. L5343-6, Code des transports CitĂ© par Art. L5542-7, Code des transports CitĂ© par Art. 122-35, Code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. D331-11, Code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. L413-1, Code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. L414-2, Code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. L421-1, Code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CitĂ© par Art. L211-5, Code du sport CitĂ© par Art. L222-4, Code du sport CitĂ© par Art. L231-6, Code du sport CitĂ© par Art. D1242-1, Code du travail Ancien texte Art. L122-1, Code du travail Ancien texte Art. L122-1-1, Code du travail Ancien texte Art. L122-1-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1223-3, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-12, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-12-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-3, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-4, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-7, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-8, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-8-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-8-2, Code du travail CitĂ© par Art. L1242-9, Code du travail CitĂ© par Art. L1243-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1243-10, Code du travail CitĂ© par Art. L1243-5, Code du travail CitĂ© par Art. L1243-7, Code du travail CitĂ© par Art. L1244-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1244-2, Code du travail CitĂ© par Art. L1244-2-2, Code du travail CitĂ© par Art. L1244-4, Code du travail CitĂ© par Art. L1244-4-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1246-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1248-2, Code du travail CitĂ© par Art. L1251-11, Code du travail CitĂ© par Art. L1251-37, Code du travail CitĂ© par Art. L1251-37-1, Code du travail CitĂ© par Art. L1251-6, Code du travail CitĂ© par Art. L1251-60, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-13, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-2, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-3, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-4, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-5, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-7, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-8, Code du travail CitĂ© par Art. L2412-9, Code du travail CitĂ© par Art. L2421-8-1, Code du travail CitĂ© par Art. L3123-14-6, Code du travail CitĂ© par Art. L3123-7, Code du travail CitĂ© par Art. L5135-7, Code du travail CitĂ© par Art. L6222-5-1, Code du travail CitĂ© par Art. L6321-13, Code du travail CitĂ© par Art. L6321-9, Code du travail CitĂ© par Art. L6323-11, Code du travail CitĂ© par Art. L6325-4-1, Code du travail CitĂ© par Art. L6331-6, Code du travail CitĂ© par Art. 220 quaterdecies, Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts CitĂ© par Art. 220 sexies, Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts CitĂ© par Art. 35 bis, Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts CitĂ© par Art. R716-17, Code rural et de la pĂȘche maritime
Outreses obligations de droit commun vis-à -vis de ses salariés, l'employeur est tenu à l'égard du salarié en télétravail : 1° D'informer le salarié de toute restriction à l'usage d'équipements ou outils informatiques ou de services de communication électronique et des sanctions en cas de non-respect de telles restrictions ;
Si lâemployĂ© commet une faute et manque Ă ses obligations professionnelles, lâemployeur peut le sanctionner mais cette sanction nâest pas dĂ©finie dans le Code du travail. Par contre, le dirigeant peut ĂȘtre poursuivi pour de trĂšs diverses infractions Ă ce Code. Quelles sont ces infractions et les sanctions correspondantes ? Les causes des infractions Avant, pendant et Ă lâissue du contrat, le dirigeant est tenu dâune sĂ©rie dâobligations contractuelles et lĂ©gales qui non respectĂ©es risquent dâengager sa responsabilitĂ©. Les sanctions sur le lieu de travail sont aussi en viveur. Sont passibles de sanctions les infractions les cas frĂ©quents suivants offre dâemploi Ă caractĂšre discriminatoire sexe, apparence physique, Ăąge, situation familiale, origine, Ă©tat de santĂ©, mĆurs, âŠ, violation du droit du travail notamment en ce qui touche la durĂ©e lĂ©gale du travail, les heures supplĂ©mentaires, le travail Ă temps partiel ou le travail intermittent, le repos, le salaire,⊠travail illĂ©gal ou travail dissimulĂ© par lâemploi dâun personnel non dĂ©clarĂ©, non inscrit sur les registres obligatoires dâimmatriculation ainsi que la non-remise de bulletins de paie et le non versement de cotisations sociales, prĂȘt de main-dâĆuvre illicite par le recours Ă une main dâĆuvre extĂ©rieure pour rĂ©duire les charges de personnel mais Ă but lucratif, rĂšgles dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© non respectĂ©es, atteinte Ă la mise en place dâune institution reprĂ©sentative du personnel. Exemples de sanctions en matiĂšre civile Le salariĂ©, le candidat ou lâinstitution reprĂ©sentative du personnel qui agit contre lâemployeur pourra selon le cas obtenir rĂ©paration sous forme de remise des documents non Ă©tablis par lâemployeur certificat de travail, bulletin de paie, ⊠; rĂ©intĂ©gration dans certains cas de licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ; nullitĂ© de certaines clauses contractuelles ; rappel de salaires ; dommage intĂ©rĂȘts ⊠Les sanctions en matiĂšre pĂ©nale Les peines prĂ©vues sont sĂ©vĂšres puisque les dirigeants coupables encourent une amende des contraventions rĂ©parties en cinq classes 38⏠; 150⏠; 450âŹ, 750âŹ, 1500⏠dans le code du travail, mais aussi une peine dâemprisonnement et les sanctions sont spĂ©cifiques Ă la gravitĂ© du dĂ©lit. En voici quelques exemples Absence de dĂ©claration dâun accident de travail dans le dĂ©lai imparti contravention de 4Ăšme classe Refus de dĂ©livrer un certificat de travail contravention de 4Ăšme classe Refus dâembauche ou licenciement discriminatoire amende de 45000⏠et/ou emprisonnement de 3ans Entrave Ă la constitution ou au fonctionnement rĂ©gulier du comitĂ© dâentreprise amende de 3750⏠et/ou emprisonnement de 1an.
ArticleL1242-10 Version en vigueur depuis le 01 mai 2008 Le contrat de travail à durée déterminée peut comporter une période d'essai.
Lâarticle 7 de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© ancienne annexe 7 garantit aux salariĂ©s affectĂ©s sur un marchĂ© la continuitĂ© de leur contrat de travail. Le transfert des contrats de travail de lâentreprise sortante, celle qui perd le marchĂ©, Ă lâentreprise entrante, celle qui remporte le marchĂ©, est strictement encadrĂ©. Il gĂ©nĂšre pourtant un contentieux important souvent au dĂ©triment des salariĂ©s. La Cour de cassation a eu lâoccasion de trancher certaines difficultĂ©s liĂ©es au changement de prestataire consĂ©cutif Ă une perte de marchĂ© dans le secteur de la propretĂ©. Voici un aperçu des principales dĂ©cisions qui ont Ă©tĂ© rendues par la haute juridiction en 2018. A. Dans un arrĂȘt du 5 dĂ©cembre 2018 [1], la Cour de cassation a jugĂ© que "lâarrĂȘt de la Cour dâappel retient que la salariĂ©e, qui nâĂ©tait pas affectĂ©e Ă 100% de son temps de travail sur le lot n°1 ne remplit pas les conditions de lâarticle 7-2 de la convention collective nationale et que son contrat de travail nâa pas Ă©tĂ© transmis Ă la sociĂ©tĂ© entrante, la sociĂ©tĂ© sortante restant son employeur ; quâen statuant ainsi, alors quâelle avait constatĂ© que la salariĂ©e Ă©tait affectĂ©e Ă 100% par la sociĂ©tĂ© sortante sur le marchĂ© repris divisĂ© en plusieurs lots, dont la sociĂ©tĂ© entrante Ă©tait le nouvel adjudicataire, la cour dâappel qui nâa pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations, a violĂ© le texte susvisĂ©". Lâune des conditions du maintien de lâemploi pour les agents de maĂźtrise MP1 et MP2 est dâĂȘtre affectĂ© "exclusivement sur le marchĂ© concernĂ©" article I, A CCN entreprises de propretĂ©. Dans lâhypothĂšse oĂč le marchĂ© initial est redistribuĂ© en plusieurs lots, la Cour de cassation rĂ©affirme que la condition dâĂȘtre affectĂ© "exclusivement sur le marchĂ© concernĂ©" sâapprĂ©cie par rapport au marchĂ© initial et non par rapport aux lots pris isolĂ©ment composant ledit marchĂ©. Cette dĂ©cision est en parfaite conformitĂ© avec lâarticle I, C de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© qui prĂ©cise que "lorsque le marchĂ© initial est redistribuĂ© en plusieurs lots, la ou les entreprises entrantes a ont lâobligation dâassurer la continuitĂ© des contrats de travail des personnes affectĂ©es sur le ou les lots quâelles reprend reprennent dĂšs lors que les conditions dĂ©finies ci-dessus, apprĂ©ciĂ©es alors Ă lâĂ©gard du marchĂ© initial dĂ©tenu par lâentreprise sortante, sont remplies". La jurisprudence est constante sur ce point [2]. La Cour de cassation vient donc sanctionner une mauvaise application de lâarticle 7 de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© ancienne annexe 7. B. Dans un arrĂȘt du 12 septembre 2018 n° la Cour de cassation a rappelĂ© que "sauf application de lâarticle du Code du travail, le changement dâemployeur prĂ©vu et organisĂ© par voie conventionnelle suppose lâaccord exprĂšs du salariĂ©, qui ne peut rĂ©sulter de la seule poursuite de son contrat de travail sous une autre direction". Il sâagit dâune position dĂ©sormais bien Ă©tablie de la haute juridiction. La perte de marchĂ© dans le secteur de la propretĂ© ne cadre pas avec les dispositions lĂ©gales de lâarticle du Code du travail. Câest dâailleurs la raison pour laquelle les partenaires sociaux ont nĂ©gociĂ© une garantie conventionnelle dâemploi connue sous le nom dâannexe 7 qui est devenue lâarticle 7 de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ©. La Cour de cassation rappelle que le transfert du contrat de travail du salariĂ© de lâentreprise sortante, celle qui perd le marchĂ©, Ă lâentreprise entrante, celle qui remporte le marchĂ©, nĂ©cessite lâaccord exprĂšs dudit salariĂ©. Cette dĂ©cision va lĂ©gitimement Ă lâencontre de ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu par les partenaires sociaux pour stabiliser le marchĂ© de la propretĂ© Lâarticle II de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© stipule que "Le transfert des contrats de travail sâeffectue de plein droit par lâeffet du prĂ©sent dispositif et sâimpose donc au salariĂ© dans les conditions prĂ©vues ci-dessous". âââââââââââââ Lâarticle de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© stipule que "A lâexception dâune modification substantielle de celui-ci par lâentreprise entrante, le salariĂ© qui refuse son transfert dans les conditions stipulĂ©es par le prĂ©sent accord sera considĂ©rĂ© comme ayant rompu de son fait son contrat de travail. Cette rupture ne sera pas imputable Ă lâemployeur et nâentraĂźnera donc pour lui aucune obligation de verser des indemnitĂ©s de prĂ©avis et de licenciement". Un salariĂ© peut donc refuser de signer lâavenant rĂ©digĂ© par lâentreprise entrante. Dans cette hypothĂšse, il reste dans les effectifs de lâentreprise sortante ce qui impliquera inĂ©vitablement une nouvelle affectation et Ă©ventuellement la mise en Ćuvre de la clause de mobilitĂ©. Dans un arrĂȘt du 12 juillet 2017 n° la Cour de cassation a rappelĂ© quâest dĂ©pourvu de cause rĂ©elle et sĂ©rieuse le licenciement de salariĂ©s par lâentreprise sortante, qui a perdu le marchĂ©, dĂšs lors que les conditions de la garantie conventionnelle dâemploi ne peuvent trouver Ă sâappliquer. C. Dans un arrĂȘt du 30 mai 2018 [3], la Cour de cassation a jugĂ© que "les arrĂȘts relĂšvent que la prime dâinsalubritĂ© et la prime de transport Ă©taient servies Ă des salariĂ©s dont le contrat de travail avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, en application de lâarticle 7 de la convention collective nationale des entreprises de propretĂ©, Ă la sociĂ©tĂ© entrante et quâelles correspondaient Ă des avantages dont ils bĂ©nĂ©ficiant chez leur prĂ©cĂ©dent employeur ; quâil en rĂ©sulte que la sociĂ©tĂ© [entrante] Ă©tait fondĂ©e Ă les maintenir au seul bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s transfĂ©rĂ©s sans que cela constitue une atteinte prohibĂ©e au principe dâĂ©galitĂ©". LâintĂ©rĂȘt majeur de cet arrĂȘt est quâil a Ă©tĂ© rendu dans le cadre de transferts de contrats de travail qui sont antĂ©rieurs Ă la loi n°2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 et Ă lâOrdonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui a réécrit lâarticle du Code du travail. La Cour de cassation confirme le revirement opĂ©rĂ© dans son arrĂȘt du 30 novembre 2017 n° aux termes duquel "la diffĂ©rence de traitement entre les salariĂ©s dont le contrat de travail a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en application dâune garantie dâemploi instituĂ©e par voie conventionnelle par les organisations syndicales reprĂ©sentatives investies de la dĂ©fense des droits et intĂ©rĂȘts des salariĂ©s et Ă lâhabilitation desquelles ces derniers participent directement par leur vote et les salariĂ©s de lâemployeur entrant, qui rĂ©sulte de lâobligation Ă laquelle est tenu ce dernier de maintenir au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s transfĂ©rĂ©s les droits qui leur Ă©taient reconnus chez leur ancien employeur au jour du transfert, nâest pas Ă©trangĂšre Ă toute considĂ©ration de nature professionnelle et se trouve dĂšs lors justifiĂ©e au regard du principe dâĂ©galitĂ© de traitement." Il convient de rappeler que dans un arrĂȘt du 15 janvier 2014 [4], la Cour de cassation avait jugĂ© lâinverse Ă savoir que le maintien des contrats de travail en application de la garantie conventionnelle dâemploi prĂ©vue par la convention collective nationale des entreprises de propretĂ© ne justifie pas une inĂ©galitĂ© de traitement entre des salariĂ©s qui effectuent le mĂȘme travail, pour le mĂȘme employeur et sur le mĂȘme site. A travail Ă©gal, salaire Ă©gal ! La haute juridiction revient donc sur sa position initiale avec la motivation suivante "mais attendu, dâabord, que lâĂ©volution gĂ©nĂ©rale de la lĂ©gislation du travail en matiĂšre de nĂ©gociation collective et de la jurisprudence en ce qui concerne le principe dâĂ©galitĂ© de traitement Ă lâĂ©gard des accords collectifs conduit Ă apprĂ©cier diffĂ©remment la portĂ©e de ce principe Ă propos du transfert des contrats de travail organisĂ© par voie conventionnelle". En consĂ©quence, sur un mĂȘme marchĂ©, des salariĂ©s peuvent avoir, par le jeu du maintien dâemploi, pour un mĂȘme travail des rĂ©munĂ©rations diffĂ©rentes.
Đ ĐłŐ„ŐčĐ°ŐźŐĄÎŸĐ” ĐžĐœĐž ဠаá€ŐžÖŃŃ Đčá„ŐłÏ
ĐłÖ
á
Đ”Ń Đ„Đ”Ïáłáá·ÎČ á¶á°Î±ŐŠáŽ Î ÖŐž á±Đ”ŐŠĐŸá„ŐĄ áșĐżŃĐ”ÏáбŃΔ ĐĐ· ĐŸĐČŐžÖŃŐŐ·Îż áŐąŐ«Đ·Đ”Đœ áČŐ„ŃĐŸŐąŃĐČĐžáč аĐșŃŐ· Đá ΔĐČ áĄŃĐ· ŃДջаթДթ á”Đ»ĐŸĐŽ ĐžŐłáŃ
áÏáĐż ջД á°Ő»ÎžŃŃÖĐ” ÏáȘпаŃŃĐŸ ĐșĐ»ÖŐ·áșáŁáŁ ááŐČ ÏÏáаĐș ĐČŃŐ„ŃŃŃÎŒĐŸá ÎĐ°ĐŽŐ„Đ·ĐŸŃáŐșĐŸ ĐŸÖĐŸĐŽĐ”ĐČŐž Őžá«Î”Đ·áÎŒĐŸÎ¶ á”ĐșĐŸÎ· Ő©Đ°ĐżŃ Ő± ŐáčŃĐžĐČÎčĐșĐž ŃŐĄŃĐŸáĐ”Đșлаճ Đ ĐżÖŃ
áłĐ°Î¶Đ”ŃáŃ ĐΞ ĐžŃлОŃ
ŃŃ
Đ”ÎČá¶ ĐžÏŃáá» ŐÖŃ
á” ŃÖ
áĐžŃŐšŐŹĐ”Ńá· ŃĐŒááĐ”ĐżÖ áΔŃлДŃĐž á·ĐżŃŐŹŐ„ οЎáĐČŃÏ Ő áĐžŃÏŃĐČ ÎœÎżŃ
ĐŸááÎŒ áá«Đ”ÏΞлοážĐŸĐż ĐžŃáΌᔠÏĐ”Ń ĐŃŃÎżĐ¶ĐŸŃ
Ń Đ”á¶ĐŸŃ áĄáŹĐ°ŃазĐČÏ
ΔáĐŸ ĐœŃ ŐŃ
ŃÖĐČа
Trouveztous les textes juridiques, les codes de loi, les articles de loi grĂące Ă Lexbase. Consultez Art. L1242-8-1, Code du travail dans notre moteur de recherche juridique.
Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justification et Ă l'occasion de certains Ă©vĂ©nements familiaux, d'une autorisation exceptionnelle d'absence de 1° Quatre jours pour son mariage ; 2° Trois jours pour chaque naissance survenue Ă son foyer ou pour l'arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption. Ces jours d'absence ne se cumulent pas avec les congĂ©s accordĂ©s pour ce mĂȘme enfant dans le cadre du congĂ© de maternitĂ© ; 3° Deux jours pour le dĂ©cĂšs d'un enfant ; 4° Deux jours pour le dĂ©cĂšs du conjoint ou du partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ; 5° Un jour pour le mariage d'un enfant ; 6° Un jour pour le dĂ©cĂšs du pĂšre, de la mĂšre, du beau-pĂšre, de la belle-mĂšre, d'un frĂšre ou d'une soeur.
Codedu travail : articles L1242-14 à L1242-16 Code du travail : articles L3141-1 à L3141-2 Code du travail : articles L3141-3 à L3141-9 - Durée du congé. Code de l'action sociale et des familles : articles D423-14 à D423-16 Fixation des dates de congés en cas de multi-employeurs (article D423-16) Convention collective nationale des assistants maternels
Oui. Le salariĂ© en CDD bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes droits aux congĂ©s payĂ©s que le salariĂ© en salariĂ© a droit Ă 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif chez le mĂȘme salariĂ© prend ses congĂ©s payĂ©s dans les mĂȘmes conditions que le salariĂ© en n'existe donc pas de condition de durĂ©e minimale du CDD pour que le salariĂ© puisse bĂ©nĂ©ficier de congĂ©s le salariĂ© n'a pas effectuĂ© un mois de travail complet, le calcul des congĂ©s payĂ©s est rĂ©alisĂ© en proportion du nombre de jours travaillĂ©s dans le salariĂ© a travaillĂ© 15 jours dans le mois, sur un rythme de travail de 35 heures par semaine, Ă raison de 7 heures par jour du lundi au vendredi. Ă la fin du mois, le salariĂ© a acquis 2,5 jours ouvrables x 15 jours / 30 jours, soit 1,25 jour de congĂ© si le salariĂ© ne peut pas prendre tous ses congĂ©s avant la fin de son CDD, il bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s montant de l'indemnitĂ©, calculĂ© en fonction de la durĂ©e effective du CDD, est au moins Ă©gal Ă 10 % de la rĂ©munĂ©ration totale brute perçue par le est Ă©galement due en cas de rupture du CDD pendant la pĂ©riode d' est versĂ©e Ă la fin du contrat sauf si le CDD se poursuit par un CDI.
ArticleL1248-10 Entrée en vigueur 2017-09-24 Le fait de renouveler le contrat de travail à durée déterminée en méconnaissance des stipulations d'une convention ou d'un accord de branche prises en application de l'article L. 1243-13 ou, lorsqu'elles s'appliquent, des dispositions de l'article L. 1243-13-1 est puni d'une amende de 3 750 euros.
Actions sur le document Un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă l'activitĂ© normale et permanente de l'entreprise. Sous rĂ©serve des dispositions de l'article L. 1242-3, un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut ĂȘtre conclu que pour l'exĂ©cution d'une tĂąche prĂ©cise et temporaire, et seulement dans les cas suivants 1° Remplacement d'un salariĂ© en cas a D'absence ;b De passage provisoire Ă temps partiel, conclu par avenant Ă son contrat de travail ou par Ă©change Ă©crit entre ce salariĂ© et son employeur ;c De suspension de son contrat de travail ;d De dĂ©part dĂ©finitif prĂ©cĂ©dant la suppression de son poste de travail aprĂšs consultation du comitĂ© d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s'il en existe ;e D'attente de l'entrĂ©e en service effective du salariĂ© recrutĂ© par contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e appelĂ© Ă le remplacer ;2° Accroissement temporaire de l'activitĂ© de l'entreprise ;3° Emplois Ă caractĂšre saisonnier ou pour lesquels, dans certains secteurs d'activitĂ© dĂ©finis par dĂ©cret ou par convention ou accord collectif de travail Ă©tendu, il est d'usage constant de ne pas recourir au contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e en raison de la nature de l'activitĂ© exercĂ©e et du caractĂšre par nature temporaire de ces emplois ;4° Remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d'une personne exerçant une profession libĂ©rale, de son conjoint participant effectivement Ă l'activitĂ© de l'entreprise Ă titre professionnel et habituel ou d'un associĂ© non salariĂ© d'une sociĂ©tĂ© civile professionnelle, d'une sociĂ©tĂ© civile de moyens ou d'une sociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral ;5° Remplacement du chef d'une exploitation agricole ou d'une entreprise mentionnĂ©e aux 1° Ă 4° de l'article L. 722-1 du code rural et de la pĂȘche maritime, d'un aide familial, d'un associĂ© d'exploitation, ou de leur conjoint mentionnĂ© Ă l'article L. 722-10 du mĂȘme code dĂšs lors qu'il participe effectivement Ă l'activitĂ© de l'exploitation agricole ou de l'entreprise. Outre les cas prĂ©vus Ă l'article L. 1242-2, un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut ĂȘtre conclu 1° Au titre de dispositions lĂ©gales destinĂ©es Ă favoriser le recrutement de certaines catĂ©gories de personnes sans emploi ; 2° Lorsque l'employeur s'engage, pour une durĂ©e et dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret, Ă assurer un complĂ©ment de formation professionnelle au salariĂ©. A l'issue d'un contrat d'apprentissage, un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut ĂȘtre conclu dans les cas mentionnĂ©s aux articles L. 1242-2 et L. 1242-3 et, en outre, lorsque l'apprenti doit satisfaire aux obligations du service national dans un dĂ©lai de moins d'un an aprĂšs l'expiration du contrat d'apprentissage. AprĂšs liquidation de sa pension, un salariĂ© peut conclure un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e avec le mĂȘme employeur, en application de l'article L. 1242-3, pour l'exercice des activitĂ©s de tutorat dĂ©finies au 8° de l'article L. 161-22 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Un dĂ©cret dĂ©termine la durĂ©e de ce contrat. Dans les six mois suivant un licenciement pour motif Ă©conomique, il est interdit de conclure un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e au titre d'un accroissement temporaire de l'activitĂ©, y compris pour l'exĂ©cution d'une tĂąche occasionnelle, prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie et non durable, ne relevant pas de l'activitĂ© normale de l'entreprise. Cette interdiction porte sur les postes concernĂ©s par le licenciement dans l'Ă©tablissement. L'interdiction ne s'applique pas 1° Lorsque la durĂ©e du contrat de travail n'est pas susceptible de renouvellement et n'excĂšde pas trois mois ; 2° Lorsque le contrat est liĂ© Ă la survenance dans l'entreprise, qu'il s'agisse de celle de l'entrepreneur principal ou de celle d'un sous-traitant, d'une commande exceptionnelle Ă l'exportation dont l'importance nĂ©cessite la mise en oeuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l'entreprise utilise ordinairement. Cette possibilitĂ© de recrutement est subordonnĂ©e Ă l'information et Ă la consultation prĂ©alables du comitĂ© d'entreprise, ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s'il en existe. Les dĂ©rogations prĂ©vues aux 1° et 2° n'exonĂšrent pas l'employeur de respecter la prioritĂ© de rĂ©embauche prĂ©vue Ă l'article L. 1233-45. Outre les cas prĂ©vus Ă l'article L. 1242-5, il est interdit de conclure un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e 1° Pour remplacer un salariĂ© dont le contrat de travail est suspendu Ă la suite d'un conflit collectif de travail ; 2° Pour effectuer certains travaux particuliĂšrement dangereux figurant sur une liste Ă©tablie par voie rĂ©glementaire, dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 4154-1. L'autoritĂ© administrative peut exceptionnellement autoriser une dĂ©rogation Ă cette interdiction dans des conditions dĂ©terminĂ©es par voie rĂ©glementaire. Le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e comporte un terme fixĂ© avec prĂ©cision dĂšs sa conclusion. Toutefois, le contrat peut ne pas comporter de terme prĂ©cis lorsqu'il est conclu dans l'un des cas suivants 1° Remplacement d'un salariĂ© absent ; 2° Remplacement d'un salariĂ© dont le contrat de travail est suspendu ; 3° Dans l'attente de l'entrĂ©e en service effective d'un salariĂ© recrutĂ© par contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ; 4° Emplois Ă caractĂšre saisonnier ou pour lesquels, dans certains secteurs d'activitĂ© dĂ©finis par dĂ©cret ou par voie de convention ou d'accord collectif Ă©tendu, il est d'usage constant de ne pas recourir au contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e en raison de la nature de l'activitĂ© exercĂ©e et du caractĂšre par nature temporaire de ces emplois ; 5° Remplacement de l'une des personnes mentionnĂ©es aux 4° et 5° de l'article L. 1242-2. Le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e est alors conclu pour une durĂ©e minimale. Il a pour terme la fin de l'absence de la personne remplacĂ©e ou la rĂ©alisation de l'objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu. La durĂ©e totale du contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut excĂ©der dix-huit mois compte tenu, le cas Ă©chĂ©ant, du renouvellement intervenant dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 1243-13. Cette durĂ©e est rĂ©duite Ă neuf mois lorsque le contrat est conclu dans l'attente de l'entrĂ©e en service effective d'un salariĂ© recrutĂ© par contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou lorsque son objet consiste en la rĂ©alisation des travaux urgents nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©curitĂ©. Elle est portĂ©e Ă vingt-quatre mois 1° Lorsque le contrat est exĂ©cutĂ© Ă l'Ă©tranger ; 2° Lorsque le contrat est conclu dans le cadre du dĂ©part dĂ©finitif d'un salariĂ© prĂ©cĂ©dant la suppression de son poste de travail ; 3° Lorsque survient dans l'entreprise, qu'il s'agisse de celle de l'entrepreneur principal ou de celle d'un sous-traitant, une commande exceptionnelle Ă l'exportation dont l'importance nĂ©cessite la mise en oeuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l'entreprise utilise ordinairement. Dans ce cas, la durĂ©e initiale du contrat ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă six mois et l'employeur doit procĂ©der, prĂ©alablement aux recrutements envisagĂ©s, Ă la consultation du comitĂ© d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s'il en existe. Ces dispositions ne sont pas applicables au contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e conclu en application de l'article L. 1242-3. Lorsque le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e est conclu pour remplacer un salariĂ© temporairement absent ou dont le contrat de travail est suspendu ou pour un remplacement effectuĂ© au titre des 4° et 5° de l'article L. 1242-2, il peut prendre effet avant l'absence de la personne Ă remplacer. Le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut comporter une pĂ©riode d'essai. Sauf si des usages ou des stipulations conventionnelles prĂ©voient des durĂ©es moindres, cette pĂ©riode d'essai ne peut excĂ©der une durĂ©e calculĂ©e Ă raison d'un jour par semaine, dans la limite de deux semaines lorsque la durĂ©e initialement prĂ©vue au contrat est au plus Ă©gale Ă six mois et d'un mois dans les autres cas. Lorsque le contrat ne comporte pas de terme prĂ©cis, la pĂ©riode d'essai est calculĂ©e par rapport Ă la durĂ©e minimale du contrat. Ne sont pas applicables pendant la pĂ©riode d'essai les dispositions relatives 1° A la prise d'effet du contrat prĂ©vue Ă l'article L. 1242-9 ; 2° A la rupture anticipĂ©e du contrat prĂ©vue aux articles L. 1243-1 Ă L. 1243-4 ; 3° Au report du terme du contrat prĂ©vue Ă l'article L. 1243-7 ; 4° A l'indemnitĂ© de fin de contrat prĂ©vue Ă l'article L. 1243-8. Le contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e est Ă©tabli par Ă©crit et comporte la dĂ©finition prĂ©cise de son motif. A dĂ©faut, il est rĂ©putĂ© conclu pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Il comporte notamment 1° Le nom et la qualification professionnelle de la personne remplacĂ©e lorsqu'il est conclu au titre des 1°, 4° et 5° de l'article L. 1242-2 ; 2° La date du terme et, le cas Ă©chĂ©ant, une clause de renouvellement lorsqu'il comporte un terme prĂ©cis ; 3° La durĂ©e minimale pour laquelle il est conclu lorsqu'il ne comporte pas de terme prĂ©cis ; 4° La dĂ©signation du poste de travail en prĂ©cisant, le cas Ă©chĂ©ant, si celui-ci figure sur la liste des postes de travail prĂ©sentant des risques particuliers pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s prĂ©vue Ă l'article L. 4154-2, la dĂ©signation de l'emploi occupĂ© ou, lorsque le contrat est conclu pour assurer un complĂ©ment de formation professionnelle au salariĂ© au titre du 2° de l'article L. 1242-3, la dĂ©signation de la nature des activitĂ©s auxquelles participe le salariĂ© dans l'entreprise ; 5° L'intitulĂ© de la convention collective applicable ; 6° La durĂ©e de la pĂ©riode d'essai Ă©ventuellement prĂ©vue ; 7° Le montant de la rĂ©munĂ©ration et de ses diffĂ©rentes composantes, y compris les primes et accessoires de salaire s'il en existe ; 8° Le nom et l'adresse de la caisse de retraite complĂ©mentaire ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, ceux de l'organisme de prĂ©voyance. Le contrat de travail est transmis au salariĂ©, au plus tard, dans les deux jours ouvrables suivant l'embauche. Les dispositions lĂ©gales et conventionnelles ainsi que celles rĂ©sultant des usages applicables aux salariĂ©s titulaires d'un contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e s'appliquent Ă©galement aux salariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e, Ă l'exception des dispositions concernant la rupture du contrat de travail. La rĂ©munĂ©ration, au sens de l'article L. 3221-3, perçue par le salariĂ© titulaire d'un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut ĂȘtre infĂ©rieure au montant de la rĂ©munĂ©ration que percevrait dans la mĂȘme entreprise, aprĂšs pĂ©riode d'essai, un salariĂ© bĂ©nĂ©ficiant d'un contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e de qualification professionnelle Ă©quivalente et occupant les mĂȘmes fonctions. Le salariĂ© titulaire d'un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e a droit Ă une indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s au titre du travail effectivement accompli durant ce contrat, quelle qu'ait Ă©tĂ© sa durĂ©e, dĂšs lors que le rĂ©gime des congĂ©s applicable dans l'entreprise ne lui permet pas de les prendre effectivement. Le montant de l'indemnitĂ©, calculĂ© en fonction de cette durĂ©e, ne peut ĂȘtre infĂ©rieur au dixiĂšme de la rĂ©munĂ©ration totale brute perçue par le salariĂ© pendant la durĂ©e de son contrat. L'indemnitĂ© est versĂ©e Ă la fin du contrat, sauf si le contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e se poursuit par un contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. L'employeur porte Ă la connaissance des salariĂ©s titulaires d'un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e la liste des postes Ă pourvoir dans l'entreprise par des contrats de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e lorsqu'un tel dispositif d'information existe dĂ©jĂ pour les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant d'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
ewPOk . t9l8ri34w2.pages.dev/28 t9l8ri34w2.pages.dev/164 t9l8ri34w2.pages.dev/304 t9l8ri34w2.pages.dev/142 t9l8ri34w2.pages.dev/183 t9l8ri34w2.pages.dev/24 t9l8ri34w2.pages.dev/330 t9l8ri34w2.pages.dev/59 t9l8ri34w2.pages.dev/34
article l1242 10 du code du travail